« Mon Dieu, je crois fermement toutes les vérités que vous nous avez révélées et que vous nous enseignez par votre Église, parce que vous ne pouvez ni vous tromper ni nous …
Il y aurait bien des choses à contester.... La plupart des "raisonnements" consistent à identifier pape et Eglise. Ce qui est la supercherie habituelle. Je vais me contenter d'Honorius. L'auteur concède, Deo Gratias, qu'Honorius a bien reçu l'anatheme. Ce que nient les foldingos de type @Hélène33 et @Bénédicte LIOGIER. Peu importe... Il concède que c'est en raison de deux lettres adressées …Plus
Il y aurait bien des choses à contester.... La plupart des "raisonnements" consistent à identifier pape et Eglise. Ce qui est la supercherie habituelle. Je vais me contenter d'Honorius. L'auteur concède, Deo Gratias, qu'Honorius a bien reçu l'anatheme. Ce que nient les foldingos de type @Hélène33 et @Bénédicte LIOGIER. Peu importe... Il concède que c'est en raison de deux lettres adressées à Serge de Constantinople, Deo Gratias, mais l'auteur nie que l'une de ces lettres fût parfaitement hérétique. Ce qui n'est pas admissible. Honorius confessa avec le "nous" de majesté la foi monothélete. "Nous confessons une seule volonté dans Notre Seigneur Jésus Christ,..." On trouve même cette profession de foi monothélete dans le Denzinger de 1950
Duce Deo perveniemus usque ad mensuram rectae fidei, quam apostoli veritatis Scripturarum sanctarum funiculo extenderunt: Confitentes Dominum Iesum Christum, mediatorem Dei et hominum (cf. 1 Tim 2, 5), operatum divina media humanitate Verbo Dei naturaliter (gr.: hypostatice) unita, eundemque operatum humana ineffabiliter atque singulariter assumpta carne (gr.: in-) discrete, inconfuse atque inconvertibiliter plena divinitate..., ut nimirum stupenda mente mirabiliter manentibus utrarumque naturarum differentiis cognoscatur (caro passibilis divinitati) uniri ... Unde et unam voluntatem fatemur Domini nostri Iesu Christi, quia profecto a divinitate assumpta est nostra natura, non culpa; illa profecto, quae ante peccatum creata est, non quae post praevaricationem vitiat...
Tant que les sédévacantistes refuseront le réel, ils croupiront dans leur schisme, voire dans leur hérésie contre Vatican I Le Denzinger et le pape Honorius
@steack Vous trompez les âmes. I/ Je vous rappelle que l'Eglise n'est pas toute entière enseignante. Elle est en partie enseignante et en partie enseignée. Et, dans l'Eglise enseignante, il y a une hiérarchie. L'Eglise n'est infaillible que lorsqu'elle adhère par un acte de foi divine et catholique aux vérités révélées par Dieu et enseignées par un successeur de Pierre dans ses définitions ex …Plus
I/ Je vous rappelle que l'Eglise n'est pas toute entière enseignante. Elle est en partie enseignante et en partie enseignée. Et, dans l'Eglise enseignante, il y a une hiérarchie.
L'Eglise n'est infaillible que lorsqu'elle adhère par un acte de foi divine et catholique aux vérités révélées par Dieu et enseignées par un successeur de Pierre dans ses définitions ex cathedra, rares, et son magistère ordinaire et universel, exercé quotidiennement.
Seul Pierre et ses successeurs ont reçu de Dieu la promesse de l'assistance divine en vertu de laquelle ils sont infaillibles. Et Dieu n'est pas infidèle à ses promesses, ni impuissant à les réaliser.
Les évêques, pris séparément ou réunis, ne sont infaillibles dans leur enseignement que cum Petro et sub Petro.
Pierre a la primauté sur toute l'Eglise, sur les agneaux et sur les pasteurs, sur chacun d'eux séparément et sur tous ensemble, sur tous les troupeaux et sur tous les pasteurs.
Le pape seul a ce pouvoir universel, lequel est aussi ordinaire et immédiat. C'est ainsi que l'Eglise catholique est "une".
Votre travail de sape contre la constitution divine de l'Eglise n'est pas l'oeuvre de l'Esprit-Saint mais du grand diviseur.
Je recommande à nouveau, outre le Concile Vatican I, l'excellente encyclique Satis Cognitum : Leon XIII Satis Cognitum
II/ l'histoire, fondée sur des témoignages faillibles, partiels ou partiaux, ne prévaut pas sur le magistère pontifical, fondé sur le témoignage infaillible de Dieu. S'il y a une contradiction entre ces deux, la doctrine prévaut sur l'histoire.
Vatican I, Dei Filius : Si quelqu’un dit que les sciences humaines doivent être traitées avec une telle liberté que l’on puisse tenir pour vraies leurs assertions, quand même elles seraient contraires à la doctrine révélée ; et que l’Église ne peut les proscrire ; qu’il soit anathème.
D'ailleurs, vous savez très bien, même si vous persistez à vouloir l'ignorer, que toutes les objections historiques à l'infaillibilité ont été réfutées par les papes et des docteurs de l'Eglise. Cette publication le prouve excellement et également une précédente publication : Les principales objections au sédévacantisme | Catholiques de France
Je reprends juste la phrase que vous avez surlignée en rouge, en omettant de l'interpréter dans la lumière de ce que j'ai mis en caractères bleus : Unde et unam voluntatem fatemur Domini nostri Iesu Christi,quia profecto a divinitate assumpta est nostra natura, non culpa
Il est clair comme de l'eau de roche qu'Honorius ne voulait pas nier qu'il y a deux volontés (deux facultés) dans le Christ, l'humaine et la divine. Il voulait dire qu'il n'y a pas deux volontés (deux inclinations) dans l'humanité du Christ car, contrairement à nous, il n'y a pas de foyer de péché en lui et, par conséquent, il n'y a pas en lui la volonté de la chair et celle de l'esprit. Sa volonté humaine est parfaitement soumise à sa volonté divine. Cf. le pape Jean IV : C’est donc à juste titre et en toute vérité que nous disons et confessons une seule volonté dans l’humanité de sa sainte incarnation, et non pas deux volontés contraires, l’une de la chair et l’autre de l’esprit. C’est en ce sens que notre prédécesseur a répondu à la consultation du patriarche, disant qu’il n’y a pas dans notre Sauveur, c’est-à-dire dans son humanité, deux volontés contraires, parce qu’il n’a rien pris de vicieux de la prévarication du premier homme. […] En disant qu’il n’y eut point en Jésus-Christ, comme en nous autres pécheurs, deux volontés contraires de la chair et de l’esprit, notre prédécesseur répondait à la question qui lui était posée. Aujourd’hui, quelques personnes, dénaturant l’esprit de sa lettre pour l’accommoder à leur propre sens, l’accusent d’avoir enseigné une seule volonté de la divinité et de l’humanité en Jésus-Christ ; cela est entièrement contraire à la vérité
III/ Pourquoi pervertissez-vous ainsi l'enseignement de l'Eglise ? Que cherchez-vous ? Quel intérêt personnel avez-vous à le faire ? Je ne sais pas. C'est vraiment incroyable de refuser la vérité de manière aussi pertinace.
Vos insultes gratuites sont indignes et vous déshonorent beaucoup plus que les personnes que vous voulez déconsidérer. J'ai eu de nombreux échos de personnes scandalisées par vos propos.
