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Abbé Hervé Belmont — La Croix bleue 02 — Cycle de conférences de formation doctrinale

Réponses aux fausses accusations de fidéisme de M. l'abbé Belmont contre Mgr Gaume dans le n°25 de La Voix des Francs Catholiques, en ligne ici (à partir de la page 44 et suivantes)
www.saint-remi.fr/…/La_Voix_des_Fra…
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Réponse aux attaques contre Mgr Gaume

A l'attention de Debout et compagnie :
"Mon premier soin a été de montrer que loin d’être hostile à la philosophie, le christianisme la revendiquait comme une portion de son enseignement, tant qu’elle consentait à se ranger au-dessous du dogme révélé, et à soumettre ses investigations au contrôle de l’Église ; de là, passant à constater l’existence d’une philosophie qui, depuis plus d’un …Plus
A l'attention de Debout et compagnie :
"Mon premier soin a été de montrer que loin d’être hostile à la philosophie, le christianisme la revendiquait comme une portion de son enseignement, tant qu’elle consentait à se ranger au-dessous du dogme révélé, et à soumettre ses investigations au contrôle de l’Église ; de là, passant à constater l’existence d’une philosophie qui, depuis plus d’un siècle, s’est mise à dogmatiser en France, et qui a pour axiome de ne relever que de la raison et de ne rien tenir de la révélation, j’ai cherché à caractériser, au point de vue chrétien, ces nouveaux Platons baptisés, qui, sortis de l’Église, se sont proposé d’instruire les hommes sans elle et contre elle ; et j’ai fait voir que la qualification qui leur convenait était celle dont la chrétienté a flétri Julien, le sophiste couronné. Il suivait de là, avec évidence, que les chrétiens, s’ils sont conséquents aux principes de leur foi, devaient professer une souveraine horreur pour cette philosophie qui se glorifie de faire abstraction des faits et des vérités de la révélation et de ne relever que de la raison ; qu’elle était le plus terrible danger de notre temps, surtout depuis qu’elle s’est avisée de prodiguer ses éloges au christianisme, au point de passer pour convertie aux yeux des hommes légers et distraits. J’ai essayé de réveiller le sens chrétien, malheureusement amorti chez plusieurs d’entre nous, en leur signalant le véritable caractère de ces hommes qu’ils devraient fuir et qu’ils flattent. J’ai cité, en exemple des complaisances que l’on se permet aujourd’hui envers la philosophie séparée, les éloges que lui prodigue M. l’abbé Maret, lorsque, dans son dernier ouvrage, il n’a pas fait difficulté de la qualifier de « philosophie noble, élevée, faisant revivre toutes les traditions des meilleures écoles, possédant un sentiment profond des choses grandes et divines ». " Dom Guéranger, L’Univers, dimanche 31 janvier 1858
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Réponse aux attaques contre Mgr Gaume

Dernière suite pour Debout :
"Il n’y a donc pas, il ne peut donc pas y avoir de véritable connaissance de l’homme, en dehors du point de vue révélé. La révélation surnaturelle n’était pas nécessaire en elle-même : l’homme n’y avait aucun droit, mais par le fait, Dieu l’a donnée et promulguée ; dès lors, la nature seule ne suffit pas à expliquer l’homme. La grâce, la présence ou l’absence …Plus
Dernière suite pour Debout :
"Il n’y a donc pas, il ne peut donc pas y avoir de véritable connaissance de l’homme, en dehors du point de vue révélé. La révélation surnaturelle n’était pas nécessaire en elle-même : l’homme n’y avait aucun droit, mais par le fait, Dieu l’a donnée et promulguée ; dès lors, la nature seule ne suffit pas à expliquer l’homme. La grâce, la présence ou l’absence de la grâce, entrent en première ligne dans l’étude anthropologique. Il n’est pas en nous une seule faculté qui n’appelle son complément divin ; la grâce aspire à parcourir l’homme tout entier, à se fixer en lui à tous les degrés ; et c’est afin que rien ne manque à cette harmonie du naturel et du surnaturel dans cette créature privilégiée, que l’Homme-Dieu a institué ses sacrements qui la saisissent, l’élèvent, la déifient, depuis le moment de la naissance jusqu’à celui où elle aborde à cette vision éternelle du souverain bien que déjà elle possédait, mais qu’elle ne pouvait percevoir que par la foi. " Dom Guéranger, l’Univers, dimanche 21 février 1858
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Réponse aux attaques contre Mgr Gaume

Suite pour Debout (vous remarquerez que Dom Guéranger dit la même chose que Mgr Gaume) :
"De même que, pour le chrétien, la philosophie séparée n’existe pas, de même, pour lui, il n’y a pas d’histoire purement humaine. L’homme a été divinement appelé à l’état surnaturel ; cet état est la fin de l’homme ; les annales de l’humanité doivent en offrir la trace. Dieu pouvait laisser l’homme …Plus
Suite pour Debout (vous remarquerez que Dom Guéranger dit la même chose que Mgr Gaume) :
"De même que, pour le chrétien, la philosophie séparée n’existe pas, de même, pour lui, il n’y a pas d’histoire purement humaine. L’homme a été divinement appelé à l’état surnaturel ; cet état est la fin de l’homme ; les annales de l’humanité doivent en offrir la trace. Dieu pouvait laisser l’homme dans l’état naturel ; il a plu à sa bonté de l’élever à un ordre supérieur, en se communiquant à lui, et en l’appelant, pour dernier terme, à la vision et à la possession de sa divine essence ; la physiologie et la psychologie naturelles sont donc impuissantes à expliquer l’homme dans sa destinée. Pour le faire complètement et exactement, il faut recourir à l’élément révélé, et toute philosophie qui, en dehors de la foi, prétend déterminer par la raison seule la fin de l’homme, est, par là même, atteinte et convaincue d’hétérodoxie. Dieu seul pouvait apprendre à l’homme par la révélation tout ce qu’il est en réalité dans le plan divin ; là seulement est la clef du véritable système de l’homme. Sans doute, la raison peut, dans ses spéculations, analyser les phénomènes de l’esprit, de l’âme et du corps ; mais par là-même qu’elle ne peut saisir le phénomène de la grâce qui transforme l’esprit, l’âme et le corps, pour les unir à Dieu d’une manière ineffable, elle est hors d’état d’expliquer pleinement l’homme tel qu’il est, soit lorsque la grâce sanctifiante habitant en lui fait de lui un être divin, soit lorsque cet élément surnaturel ayant été chassé par le péché, ou n’ayant pas pénétré encore, l’homme se trouve être descendu au-dessous de lui-même. " Dom Guéranger, l’Univers, dimanche 21 février 1858
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Le traditionalisme de Mgr Gaume. Lettre à propos du traditionalisme et de Mgr Gaume, ou mise en garde …

Nous avons déjà répondu à une attaque contre Mgr Gaume, qui reçu 6 brefs pontificaux et fut loué et approuvé par quantité d'évêques sous Grégoire XVI et Pie IX, pour ces ouvrages. Ici l'attaque devient odieuse et impie, par un jeune homme qui se permet de condamner Mgr Gaume, alors que l’Église non seulement ne l'a pas fait, mais au contraire l'a loué, félicité et encouragé.
Voici la réponse …Plus
Nous avons déjà répondu à une attaque contre Mgr Gaume, qui reçu 6 brefs pontificaux et fut loué et approuvé par quantité d'évêques sous Grégoire XVI et Pie IX, pour ces ouvrages. Ici l'attaque devient odieuse et impie, par un jeune homme qui se permet de condamner Mgr Gaume, alors que l’Église non seulement ne l'a pas fait, mais au contraire l'a loué, félicité et encouragé.

Voici la réponse aux arguments de fond : fausses accusations de traditionalisme, et fausses accusations sur la question des classiques païens. Que M. Athanase Sauget veuille bien lire les enseignements du concile d'Amiens sous la présidence du Cal Gousset, concile ratifié par Rome (sic !) :

Réponse aux attaques contre Mgr Gaume