b.saglio
91,1 k
13 pages
Réponse aux attaques contre Mgr Gaume. Ce texte est une réponse aux tentatives impies de discrédit menées contre cet auteur tant loué et approuvé par les papes Grégoire XVI et Pie IX (6 brefs …Plus
Réponse aux attaques contre Mgr Gaume.
Ce texte est une réponse aux tentatives impies de discrédit menées contre cet auteur tant loué et approuvé par les papes Grégoire XVI et Pie IX (6 brefs pontificaux). Il permet également de montrer que certains esprits sont atteints de semi-rationalisme en voulant vainement accuser Mgr Gaume de traditionalisme.
André Siasom
Contrairement à ce qu'affirme J. Vasquez, l'Explication de la sainte Messe de Dom Guéranger est en cours de réédition et sa parution est imminente, en co-édition ASJ-QMé.
Fides Spes Charitas
À l'attention de Monsieur Vaquez
C'est promis, je ne fourrerai plus le nez ni les yeux dans les écrits de Mgr Gaume !
Je ne remuerai pas non plus ses cendres : je garde de lui le souvenir d'un homme intrépide & courageux. Malheureusement il fut victime : victime de sa formation en son temps... Aujourd'hui, il est victime des éditeurs qui remuent ses écrits à défaut de remuer ses cendres.
Qu'il …Plus
À l'attention de Monsieur Vaquez
C'est promis, je ne fourrerai plus le nez ni les yeux dans les écrits de Mgr Gaume !
Je ne remuerai pas non plus ses cendres : je garde de lui le souvenir d'un homme intrépide & courageux. Malheureusement il fut victime : victime de sa formation en son temps... Aujourd'hui, il est victime des éditeurs qui remuent ses écrits à défaut de remuer ses cendres.
Qu'il repose en Paix !
J. Vasquez
À l'attention de Fides Spes Charitas
Oh ! Monsieur Fides Spes "Charitas" : venez ici que je vous tape sur vos petites mains. Laissez-donc ce paubre Mgr Gaume tranquille ; si vous avez à reprocher ses écrit, eh bien c'est très simple : ne le lisez pas ! Vous comprenez qu'il a eu une formation de non-séminaire après le désastre de la Révolution ; on ne peut pas lui demander beaucoup plus. Ne …Plus
À l'attention de Fides Spes Charitas

Oh ! Monsieur Fides Spes "Charitas" : venez ici que je vous tape sur vos petites mains. Laissez-donc ce paubre Mgr Gaume tranquille ; si vous avez à reprocher ses écrit, eh bien c'est très simple : ne le lisez pas ! Vous comprenez qu'il a eu une formation de non-séminaire après le désastre de la Révolution ; on ne peut pas lui demander beaucoup plus. Ne removez pas ses cendres. Et que le Père Saglio ne s'inquiète pas pour ses éditions : il y a beaucoup de belles autres coses à éditer en français. On ne trouve plus aujourd'hui l'explication de la sainte Messe de Dom Guéranger ; ce serait une bonne idée pour exemple.
b.saglio
A l'attention de Debout et compagnie :
"Mon premier soin a été de montrer que loin d’être hostile à la philosophie, le christianisme la revendiquait comme une portion de son enseignement, tant qu’elle consentait à se ranger au-dessous du dogme révélé, et à soumettre ses investigations au contrôle de l’Église ; de là, passant à constater l’existence d’une philosophie qui, depuis plus d’un …Plus
A l'attention de Debout et compagnie :
"Mon premier soin a été de montrer que loin d’être hostile à la philosophie, le christianisme la revendiquait comme une portion de son enseignement, tant qu’elle consentait à se ranger au-dessous du dogme révélé, et à soumettre ses investigations au contrôle de l’Église ; de là, passant à constater l’existence d’une philosophie qui, depuis plus d’un siècle, s’est mise à dogmatiser en France, et qui a pour axiome de ne relever que de la raison et de ne rien tenir de la révélation, j’ai cherché à caractériser, au point de vue chrétien, ces nouveaux Platons baptisés, qui, sortis de l’Église, se sont proposé d’instruire les hommes sans elle et contre elle ; et j’ai fait voir que la qualification qui leur convenait était celle dont la chrétienté a flétri Julien, le sophiste couronné. Il suivait de là, avec évidence, que les chrétiens, s’ils sont conséquents aux principes de leur foi, devaient professer une souveraine horreur pour cette philosophie qui se glorifie de faire abstraction des faits et des vérités de la révélation et de ne relever que de la raison ; qu’elle était le plus terrible danger de notre temps, surtout depuis qu’elle s’est avisée de prodiguer ses éloges au christianisme, au point de passer pour convertie aux yeux des hommes légers et distraits. J’ai essayé de réveiller le sens chrétien, malheureusement amorti chez plusieurs d’entre nous, en leur signalant le véritable caractère de ces hommes qu’ils devraient fuir et qu’ils flattent. J’ai cité, en exemple des complaisances que l’on se permet aujourd’hui envers la philosophie séparée, les éloges que lui prodigue M. l’abbé Maret, lorsque, dans son dernier ouvrage, il n’a pas fait difficulté de la qualifier de « philosophie noble, élevée, faisant revivre toutes les traditions des meilleures écoles, possédant un sentiment profond des choses grandes et divines ». " Dom Guéranger, L’Univers, dimanche 31 janvier 1858
b.saglio
Dernière suite pour Debout :
"Il n’y a donc pas, il ne peut donc pas y avoir de véritable connaissance de l’homme, en dehors du point de vue révélé. La révélation surnaturelle n’était pas nécessaire en elle-même : l’homme n’y avait aucun droit, mais par le fait, Dieu l’a donnée et promulguée ; dès lors, la nature seule ne suffit pas à expliquer l’homme. La grâce, la présence ou l’absence …Plus
Dernière suite pour Debout :
"Il n’y a donc pas, il ne peut donc pas y avoir de véritable connaissance de l’homme, en dehors du point de vue révélé. La révélation surnaturelle n’était pas nécessaire en elle-même : l’homme n’y avait aucun droit, mais par le fait, Dieu l’a donnée et promulguée ; dès lors, la nature seule ne suffit pas à expliquer l’homme. La grâce, la présence ou l’absence de la grâce, entrent en première ligne dans l’étude anthropologique. Il n’est pas en nous une seule faculté qui n’appelle son complément divin ; la grâce aspire à parcourir l’homme tout entier, à se fixer en lui à tous les degrés ; et c’est afin que rien ne manque à cette harmonie du naturel et du surnaturel dans cette créature privilégiée, que l’Homme-Dieu a institué ses sacrements qui la saisissent, l’élèvent, la déifient, depuis le moment de la naissance jusqu’à celui où elle aborde à cette vision éternelle du souverain bien que déjà elle possédait, mais qu’elle ne pouvait percevoir que par la foi. " Dom Guéranger, l’Univers, dimanche 21 février 1858
1 autre commentaire de b.saglio
b.saglio
Suite pour Debout (vous remarquerez que Dom Guéranger dit la même chose que Mgr Gaume) :
"De même que, pour le chrétien, la philosophie séparée n’existe pas, de même, pour lui, il n’y a pas d’histoire purement humaine. L’homme a été divinement appelé à l’état surnaturel ; cet état est la fin de l’homme ; les annales de l’humanité doivent en offrir la trace. Dieu pouvait laisser l’homme …Plus
Suite pour Debout (vous remarquerez que Dom Guéranger dit la même chose que Mgr Gaume) :
"De même que, pour le chrétien, la philosophie séparée n’existe pas, de même, pour lui, il n’y a pas d’histoire purement humaine. L’homme a été divinement appelé à l’état surnaturel ; cet état est la fin de l’homme ; les annales de l’humanité doivent en offrir la trace. Dieu pouvait laisser l’homme dans l’état naturel ; il a plu à sa bonté de l’élever à un ordre supérieur, en se communiquant à lui, et en l’appelant, pour dernier terme, à la vision et à la possession de sa divine essence ; la physiologie et la psychologie naturelles sont donc impuissantes à expliquer l’homme dans sa destinée. Pour le faire complètement et exactement, il faut recourir à l’élément révélé, et toute philosophie qui, en dehors de la foi, prétend déterminer par la raison seule la fin de l’homme, est, par là même, atteinte et convaincue d’hétérodoxie. Dieu seul pouvait apprendre à l’homme par la révélation tout ce qu’il est en réalité dans le plan divin ; là seulement est la clef du véritable système de l’homme. Sans doute, la raison peut, dans ses spéculations, analyser les phénomènes de l’esprit, de l’âme et du corps ; mais par là-même qu’elle ne peut saisir le phénomène de la grâce qui transforme l’esprit, l’âme et le corps, pour les unir à Dieu d’une manière ineffable, elle est hors d’état d’expliquer pleinement l’homme tel qu’il est, soit lorsque la grâce sanctifiante habitant en lui fait de lui un être divin, soit lorsque cet élément surnaturel ayant été chassé par le péché, ou n’ayant pas pénétré encore, l’homme se trouve être descendu au-dessous de lui-même. " Dom Guéranger, l’Univers, dimanche 21 février 1858
Fides Spes Charitas
Plutôt que d'accuser AthanaseS de mener des tentatives impies, lisez ce qu'il écrit...
Vous verrez que les écrits de Mgr Gaume sont plus ou moins infectés de doctrines en contradiction avec la Foi catholique. Les brefs pontificaux nous garantissent la bonne foi de Mgr Gaume... mais ne rendent pas infaillibles tous ses écrits... Je sais que c'est dommage pour le chiffre d'affaire de vos éditions …Plus
Plutôt que d'accuser AthanaseS de mener des tentatives impies, lisez ce qu'il écrit...
Vous verrez que les écrits de Mgr Gaume sont plus ou moins infectés de doctrines en contradiction avec la Foi catholique. Les brefs pontificaux nous garantissent la bonne foi de Mgr Gaume... mais ne rendent pas infaillibles tous ses écrits... Je sais que c'est dommage pour le chiffre d'affaire de vos éditions, mais la pureté de la doctrine de vos lecteurs est en jeu !
Fides Spes Charitas
« Celui qui ne comprend pas ceci n’arrivera jamais à l’intelligence du symbole catholique »
Pour certain ce n’est pas le but visiblement
Debout
Le traditionalisme croyait à tort mettre en valeur le rôle de la révélation en l’opposant à celui de la raison ; le traditionalisme croyait à tort servir la foi chrétienne en anéantissant l’ordre naturel. Pourtant « cette manière de procéder, disait Dom Guéranger, est en opposition formelle avec le christianisme tout entier, et elle a été, sous diverses formes, l’objet des plus sévères …Plus
Le traditionalisme croyait à tort mettre en valeur le rôle de la révélation en l’opposant à celui de la raison ; le traditionalisme croyait à tort servir la foi chrétienne en anéantissant l’ordre naturel. Pourtant « cette manière de procéder, disait Dom Guéranger, est en opposition formelle avec le christianisme tout entier, et elle a été, sous diverses formes, l’objet des plus sévères condamnations de l’Église. L’élément surnaturel départi gratuitement à l’homme par la bonté de Dieu est destiné à corriger l’imperfection de la nature, et à l’élever ensuite jusqu’à l’union divine. Il faut donc que cette nature préexiste à la grâce qui vient ainsi la transformer et lui ouvre la voie sublime dont la vision et la possession de Dieu sont le dernier terme ; il faut donc que cette nature appelée à concourir par l’acquiescement de la foi et la coopération de la volonté à l’appel céleste qui la sollicite, ait reçu du créateur la lumière de la raison et la liberté de vouloir et de ne pas vouloir, sans laquelle le système catholique croulerait par sa base… Il faut donc reconnaître, pour être orthodoxe, une raison naturelle, des vérités naturelles, une morale naturelle, un droit naturel, des liens naturels entre les hommes ; en un mot, tout un ensemble qui existe en dehors de la grâce et de la foi. Celui qui ne comprend pas ceci n’arrivera jamais à l’intelligence du symbole catholique » (L’Univers du 11 octobre 1857).