Il est toujours étonnant d'entendre les catholiques et en particulier les traditionalistes faire chaque année l'eloge du travail manuel à l'occasion des fêtes de saint Joseph. Un concert de louanges sur ses vertus, spirituelles et même physiques, d'une part et d'autre part le soin pour éviter d'en être, soi ou ses enfants. Les ouvriers et les laborieux se comptent sur les doigts de la main dans nos chapelles et nos églises. Les enfants y sont généralement poussés aux études ayant pour finalité la recherche de l'aisance financière et physique . L'amour de nos aises, la fuite d'une situation sociale qui inspire le mepris? Ou peut-être la grossièreté de ceux qui ne savent pas voir l'or qui se cache sous la boue? Peut-être tout cela en même temps.
Il est remarquable que la personnalité de l’artisan besogneusement appliqué à soigner son travail ne fasse pas franchement rêver les catholiques. Le Seigneur lui-même a choisi d'être non pas medecin, avocat, marchand ou fonctionnaire mais charpentier …Plus