Merci Mahmoud. Nous constatons que malgré 72 commentaires aucun sédévacantiste n'a osé nier que Saint Leon II a bien jeté l'anathème sur le pape Honorius en raison de sa lettre hérétique à Serge de Constantinople.

@Joseph-Marie
@Hélène33
@Verminator

@Verminator a "ecrit" vos dires, mensongers"
Ce ne sont que des citations.

Vous "contestez" mais ne prouvez rien.
Comme d'habitude.

Ces ouvrages allemand italien et anglais sont tous inspirés de gallicanisme ?

@steack ! J'ai téléversé sur mon mur (ici au gloria) l'onzième édition en latin (année 1911) du recueil de Denzinger (préparé par le P. Banwart S.J.), où le nom du Pape Honorius ne figure nulle part parmi les condamnés. Vous pouvez y faire une recherche avec mot clé « Honorius » pour le confirmer. Or, vous essayez de prouver le contraire par une autre édition de Denzinger que vous avez mise en ligne. A-t-elle un imprimatur et si oui par qui et à quelle année ? L'imprimatur ou l'approbation officielle de l'Église a une grande autorité pour établir l'authenticité d'un document ecclésiastique, même si des fois, enseigne le Pape Pie XII, il peut s'y trouver des approbations apocryphes ou des falsifications, et cela est très réelle surtout dans les documents apparues après le décès du grand Pastor Angelicus.

Quoi qu'il en soit, un vrai catholique tient toujours présent en son esprit la vraie obéissance intégrale, de bouche et de cœur, qu'il doit au Magistère toujours infaillible de l'Église Romaine et surtout au Magistère toujours infaillible du Pontife Romain, ainsi comme le déclarent tous les conciles oecuméniques et la sainte Tradition apostolique. Certes, les recueils de Mansi, Labbe, Cano, Denzinger et des autres écrivains ecclésiastiques sont très respectables, mais ils ne sont pas infaillibles par eux-mêmes. L'authenticité et l’orthodoxie de leur contenu est confirmé seulement par l'Église hiérarchique et surtout par les décisions du Pontife Romain, qui a seul le pouvoir suprême de paître, régir et gouverner l'Église universelle (Concile de Florence, Concile de Vatican, etc.). Il ne faut pas oublier que les actes des conciles oecuméniques obligent en conscience autant qu'ils soient approuvés par le Pontife Romain.

Canon 227 (CIC/1917) : Les décrets du concile n'ont force obligatoire qu'après avoir été confirmés par le Pontife Romain et promulgués sur son ordre.

« Par conséquent, il s'ensuit que toutes les conclusions de la science, ou encore de l'histoire ecclésiastique, opposées à l'infaillibilité du Pontife romain (qui manifestement découle des sources de la Révélation) doivent être tenues comme étant certainement autant d'erreurs. » (Dans la déclaration des Pères du Concile de 1870 sur le schéma préparatoire de Pastor Aeternus).

« La réfutation de ces difficultés [historiques], soulevées pour s'opposer à cette vérité, est l'affaire non pas tant des Pères du concile, mais plutôt celle de l'école des théologiens, qui, en ce qui concerne cette cause, ont fait leur travail déjà depuis longtemps. En effet, ces exceptions historiques - question agitée à l'heure présente - ne sont pas nouvelles, mais sont depuis longtemps très répandues et communes. Lesdites difficultés historiques ont été fréquemment et entièrement et même élégamment résolues par ceux qui traitaient des choses de la théologie (dans leurs dissertations sur la primauté du Saint-Siège, l'infaillibilité de l'Église Catholique et d'autres vérités catholiques), lors de leurs controverses variées contre les protestants, jansénistes, fébroniens et autres [hérétiques].

« Il paraît moins beau et moins convenable aux Pères de revenir sur la question en réexaminant une nouvelle fois une par une chacune de ces difficultés, comme si des objections faites contre les vérités catholiques avaient un fond de réalité et comme si elles avaient conservé jusqu'à ce jour une vraie valeur et force ; ou bien ce qui reviendrait au même - comme si cette vérité révélée et la doctrine de l'Église Catholique n'étaient pas assez protégées et défendues. » (Idem - Relatio de observationibus Reverendissimorum concilii Patrum in schema de Romani Pontificis primatu, in : Schneemann (ed.) : Acta..., col. 287 – 288).

En conclusion, si on examine d'une manière impartiale les lettres du Pape Honorius (Denzinger no 251, 11e édition latine), on ne trouve rien contre la foi. C'est ce que l'Église hiérarchique a toujours déclaré par les décrets de ses Pontifes et de ses conciles oecuméniques. Dans les lettres particulières que le Pape Honorius adressa à Sergius, le Pontife disait qu'il n'y a qu'une seule volonté en Notre-Seigneur, mais il n'entendait parler que de la volonté humaine, qui, en Jésus-Christ, n'est pas divisée comme chez nous autres pécheurs. Cela est confirmé par le secrétaire d'Honorius qui fut aussi le secrétaire du Pape Jean IV, le successeur d'Honorius. Dans une lettre qu'il écrivit à l'empereur de l'époque, il attesta le vrai sens des lettres d'Honorius :

« Quand nous parlâmes d'une seule volonté dans le Seigneur, nous n'avions point en vue sa double nature, mais son humanité seule. Sergius, en effet, ayant soutenu qu'il y avait en Jésus-Christ deux volontés contraires nous dîmes qu'on ne pouvait reconnaître en Lui ces deux volontés, savoir celle de la chair et celle de l'esprit, comme nous les avons nous-mêmes depuis le péché. » Le Pape Jean IV, second successeur d'Honorius, atteste la même chose dans une épître remarquable qu'il dicta au même prêtre qui avait été secrétaire du Pape Honorius. Vous pouvez lire cette lettre dans l'onzième édition de Denzinger, no 253, que je viens de mettre sur mon mur, ici au gloria.

Alors, si dans certains recueils des actes de conciles, il y a des parties où on y trouve des condamnations des Pontifes Romains, ces parties doivent être considérées apocryphes, falsifiées et sans aucune approbation ecclésiastique. Roma locta est, causa finita est.

@Joseph-Marie a écrit "En conclusion, si on examine d'une manière impartiale les lettres du Pape Honorius (Denzinger no 251, 11e édition latine), on ne trouve rien contre la foi"

Pourtant dans cette édition avec imprimatur du Denzinger on trouve la lettre à Serge du pape Honorius dans laquelle il confesse l'hérésie monothélete pour laquelle il a été condamné à l'anatheme par 3 conciles dogmatiques et par Saint Léon II, comme cela a toujours été cru par toute l'Eglise. Références ci dessus dans l'article initial

Le Denzinger et le pape Honorius

Rappel du catéchisme de Saint Pie X mettant fin aux prétentions ultramontaines

Quand est-ce que le Pape est infaillible ?

« Le Pape est infaillible seulement lorsque, en sa qualité de Pasteur et de Docteur de tous les chrétiens, il définit, pour être tenue par toute l’Église, une doctrine concernant la foi et les mœurs. »
(Grand catéchisme de Saint Pie X)

CATECISMO MAYOR Prescrito por San Pío X el 15 de julio de 1905

200.- ¿Cuándo es infalible el Papa?
El Papa es infalible sólo cuando, en calidad de Pastor y Maestro de todos los cristianos, en virtud de su suprema y apostólica autoridad, define que una doctrina acerca de la fe o de las costumbres debe ser abrazada por la Iglesia universal.

Catecismo S. Pio X 132

D. Quando è che il Papa è infallibile?

R. Il Papa è infallibile allora soltanto che nella sua qualità di Pastore e Maestro di tutti i cristiani, in virtù della suprema sua apostolica autorità, definisce una dottrina intorno alla fede o ai costumi da tenersi da tutta la Chiesa.
Catechismo San Pio X - www.maranatha.it

@steack! Les conciles oecuméniques ont terminé l'affaire en déclarant officiellement qu' aucun Pape n'a jamais erré dans la foi. Et l'autorité des conciles oecuméniques est supérieure á n'importe quelle édition de Denzinger. Pour la polémique, commencez par nous donner la référence exacte du Denzinger de 1950 et après on fera l'analyse, qui ne changera pas l'infaillibilité pontificale permanente. À suivre...

@Joseph-Marie a écrit "Les conciles oecuméniques ont terminé l'affaire en déclarant officiellement qu' aucun Pape n'a jamais erré dans la foi"

Au contraire, les 6eme 7eme et 8eme conciles œcuméniques ont tous confirmé l'anatheme d'Honorius.

Nos sédévacantistes de Gloria TV progressent dans …

Et les pères du 6eme Concile, 3eme de Constantinople, l'ont même accusé d'avoir été heretique lors de la 16eme session, qui se tint le 9 août 681.
Les évêques s'écrièrent: « Longues années à l'empereur, longues années au pape romain Agathon, longues années à Georges patriarche de Constantinople ! etc…anathème à l'hérétique Sergius, à l'hérétique Cyrus, à l'hérétique Honorius, à l'hérétique Pyrrhus, etc. etc. ! »
Source : L'éditeur du pape Pie IX confirme que le pape…

@Joseph-Marie

@Hélène33

@Verminator

La formulation de ce prétendu bref m'a parue si étrange que j'ai fait une recherche. Et je n'ai pas du tout trouvé la même version sur le site du Vatican. Les auteurs de "mystère d'iniquité" seraient ils des faussaires" ?

mystère d'iniquité : « Que des Papes aient erré dans la foi est une fable calomnieuse, inventée au XVIe siècle par un groupe d'historiens protestants appelés "centuriateurs de Magdebourg". Leurs mensonges furent repris par les gallicans, puis par les anti-infaillibilistes du XIXe siècle.

Vatican : Questo genere di persecuzione fu praticato prima degli altri, tre secoli fa, dai Centuriatori di Magdeburgo; costoro, non essendo riusciti, come autori e promotori di nuove tesi, ad espugnare le difese della dottrina cattolica, costrinsero la Chiesa alle dispute storiche, come in un nuovo combattimento. Quasi tutte le scuole che si erano ribellate all’antica dottrina seguirono l’esempio dei Centuriatori, e a tale indirizzo si conformarono – il che è di gran lunga più miserevole – alcuni di religione cattolica e di nazionalità italiana.

Saepenumero considerantes (18 agosto 1883) | LEONE XIII

La version espagnole donne raison à la version italienne

Este género de persecución fue practicado principalmente, hace tres siglos, por las Centurias de Magdeburgo5 quienes, no pudiendo como autores y promotores de nuevas tesis, expugnar las defensas de la doctrina católica, empujaron a la Iglesia hacia las disputas históricas, como a un nuevo combate. Casi todas las escuelas que se habían rebelado contra la antigua doctrina siguieron el ejemplo de las Centurias, entre ellos -lo que es aún más miserable- algunos católicos e italianos.

archive.org/…epenumero considerantes (traducción con notas).pdf

confirmée ici
Leone XIII - Saepenumero considerantes

@steack ! Les auteurs de l'étude “Mystère d'iniquité” ne sont pas des falsificateurs. Le site de Vatican n'est pas l'endroit idéal pour faire de recherches, surtout pas aujourd'hui, quand la ville éternelle est sous l'occupation judeo-maçonnique. Téléchargez le premier tome des Lettres de S. S. Léon XIII au lien ci-dessous, et lisez par vous-même sur les impostures cent fois réfutées. C'est possible que les auteurs du « Mystère d'iniquité » ont employé une autre édition des œuvres de S. S. Léon XIII, et d'une édition à une autre, on ne trouve pas toujours les mêmes expressions, quoique le fond est toujours le même.

Le Bref du Pape Léon XIII est à la page 197.

liberius.net/…toliques_de_S._S._Leon_XIII_(tome_1)_000000826.pdf

@steack! Si vous êtes catholique, les deux constitutions dogmatiques du Concile Vatican devraient suffire pour vous convaincre que les Pontifes Romains n'ont jamais défailli dans la Foi, même pas une seule foi, lors de leur mission divine reçue par Notre-Seigneur de paître, régir et gouverner l'Église universelle. Si vous rejetez les décrets des Conciles oecuméniques, vous vous mettez, hélas, au rang des hérétiques et des impies, ce que je ne vous le souhaite jamais. Que Notre-Dame vous éclaire !

Constitution dogmatique DEI FILIUS, Concile de Vatican, 1870 :

« C’est pourquoi, persistant à marcher sur les traces de Nos prédécesseurs, et selon le devoir de Notre charge apostolique, Nous n’avons jamais cessé d’enseigner et de défendre la vérité catholique et de réprouver les doctrines perverses. Mais, à présent, au milieu des Évêques du monde entier siégeant avec Nous et jugeant, réunis dans le Saint-Esprit par Notre autorité en ce synode œcuménique, appuyés sur la parole de Dieu écrite ou transmise par la tradition, telle que nous l’avons reçue, saintement conservée et fidèlement exposée par l’Église catholique, Nous avons résolu de professer et de déclarer, du haut de cette chaire de Pierre, en face de tous, la doctrine salutaire de Jésus-Christ en proscrivant et condamnant les erreurs contraires avec l’autorité qui nous a été confiée par Dieu. »

Constitution dogmatique PASTOR AETERNUS, Concile de Vatican, 1870 :

« Les Pères du IVe concile de Constantinople (869 A.D.), suivant les traces de leurs ancêtres, émirent cette solennelle profession de foi : « La condition première du salut est de garder la règle de la foi orthodoxe… On ne peut, en effet, négliger la parole de notre Seigneur Jésus-Christ qui dit : “Tu es Pierre et sur cette pierre je bâtirai mon Église”. Cette affirmation se vérifie dans les faits, car la Religion catholique a toujours été gardée sans tache dans le Siège apostolique. Désireux de ne nous séparer en rien de sa foi et de sa doctrine… nous espérons mériter de demeurer unis en cette communion que prêche le Siège apostolique, en qui réside, entière et vraie, la solidité de la religion chrétienne.

« Avec l’approbation du IIe concile de Lyon (1274 A.D.), les Grecs ont professé : « La sainte Église romaine possède aussi la primauté souveraine et l’autorité entière sur l’ensemble de l’Église catholique. Elle reconnaît sincèrement et humblement l’avoir reçue, avec la plénitude du pouvoir, du Seigneur Lui-même, en la personne du bienheureux Pierre, chef ou tête des Apôtres, dont le Pontife romain est le successeur. Et comme elle doit, par-dessus tout, défendre la vérité de la foi, ainsi les questions qui surgiraient à propos de la foi doivent être définies par son jugement ».

« Enfin, le concile de Florence (1439 A.D.) a défini : « Le Pontife romain est le vrai vicaire du Christ, la tête de toute l’Église, le père et le docteur de tous les chrétiens ; à lui, dans la personne du bienheureux Pierre, a été confié par notre Seigneur Jésus-Christ plein pouvoir de paître, de régir et de gouverner toute l’Église ».

« Pour s’acquitter de leur charge pastorale, nos prédécesseurs ont travaillé infatigablement à la propagation de la doctrine salutaire du Christ parmi tous les peuples de la terre, et ils ont veillé avec un soin égal à sa conservation authentique et pure, là où elle avait été reçue. C’est pourquoi les évêques du monde entier, tantôt individuellement, tantôt réunis en synodes, en suivant la longue coutume des églises et les formes de la règle antique, ont communiqué au Siège apostolique les dangers particuliers qui surgissaient en matière de foi, pour que les dommages causés à la foi fussent réparés là où elle ne saurait subir de défaillance. Les Pontifes romains, selon que l’exigeaient les conditions des temps et des choses, tantôt convoquèrent des conciles œcuméniques ou sondèrent l’opinion de l’Église répandue sur la terre, tantôt par des synodes particuliers, tantôt grâce à des moyens que leur fournissait la Providence, ont défini qu’on devait tenir ce qu’ils reconnaissaient, avec l’aide de Dieu, comme conforme aux saintes Lettres et aux traditions apostoliques.

« Car le Saint Esprit n’a pas été promis aux successeurs de Pierre pour qu’ils fassent connaître, sous sa révélation, une nouvelle doctrine, mais pour qu’avec son assistance ils gardent saintement et exposent fidèlement la révélation transmise par les Apôtres, c’est-à-dire le dépôt de la foi.

« Leur doctrine apostolique a été reçue par tous les Pères vénérés, révérée et suivie par les saints docteurs orthodoxes. Ils savaient parfaitement que ce siège de Pierre demeurait pur de toute erreur, aux termes de la promesse divine de notre Seigneur et Sauveur au chef de ses disciples : « J’ai prié pour toi, pour que ta foi ne défaille pas ; et quand tu seras revenu, affermis tes frères ».

« Ce charisme de vérité et de foi à jamais indéfectible a été accordé par Dieu à Pierre et à ses successeurs en cette chaire, afin qu’ils remplissent leur haute charge pour le salut de tous, afin que le troupeau universel du Christ, écarté des nourritures empoisonnées de l’erreur, soit nourri de l’aliment de la doctrine céleste, afin que, toute occasion de schisme étant supprimée, l’Église soit conservée tout entière dans l’unité et qu’établie sur son fondement elle tienne ferme contre les portes de l’enfer. » (Mgr Paul Guérin, Concile oecuménique du Vatican-son histoire, ses décisions, 1877)

@Joseph-Marie

Je vous invite à relire PA soigneusement en vous concentrant sur les passages surlignés par moi
Et vous comprendrez que ces passages précisent parfaitement que le pape n'est infaillible que lorsqu'il parle ex cathedra, c'est à dire du Siege ou de la Chaire de Pierre. Ce qui est parfaitement conforme à ce qui est enseigné par Saint Pie X, par la définition de PA et par Mgr Gasser. Et qui est hélas renié par les sédévacantistes de GTV : La Sainte Eglise est toujours infaillible mais le pape ne l'est que tres rarement....

Le Pape est infaillible seulement lorsque, en sa qualité de Pasteur et de Docteur de tous les chrétiens, il définit, pour être tenue par toute l’Église, une doctrine concernant la foi et les mœurs. .

Le Pontife romain, lorsqu’il parle ex cathedra, c’est-à-dire lorsque, remplissant sa charge de pasteur et de docteur de tous les chrétiens, il définit, en vertu de sa suprême autorité apostolique, qu’une doctrine sur la foi ou les mœurs doit être tenue par toute l’Église, jouit, par l’assistance divine à lui promise en la personne de saint Pierre, de cette infaillibilité dont le divin Rédempteur a voulu que fût pourvue son Église, lorsqu’elle définit la doctrine sur la foi et les mœurs.

Vos citations :

Les Pères du IVe concile de Constantinople (869 A.D.), suivant les traces de leurs ancêtres, émirent cette solennelle profession de foi : « La condition première du salut est de garder la règle de la foi orthodoxe… On ne peut, en effet, négliger la parole de notre Seigneur Jésus-Christ qui dit : “Tu es Pierre et sur cette pierre je bâtirai mon Église”. Cette affirmation se vérifie dans les faits, car la Religion catholique a toujours été gardée sans tache dans le Siège apostolique. Désireux de ne nous séparer en rien de sa foi et de sa doctrine… nous espérons mériter de demeurer unis en cette communion que prêche le Siège apostolique, en qui réside, entière et vraie, la solidité de la religion chrétienne.

« Avec l’approbation du IIe concile de Lyon (1274 A.D.), les Grecs ont professé : « La sainte Église romaine possède aussi la primauté souveraine et l’autorité entière sur l’ensemble de l’Église catholique. Elle reconnaît sincèrement et humblement l’avoir reçue, avec la plénitude du pouvoir, du Seigneur Lui-même, en la personne du bienheureux Pierre, chef ou tête des Apôtres, dont le Pontife romain est le successeur. Et comme elle doit, par-dessus tout, défendre la vérité de la foi, ainsi les questions qui surgiraient à propos de la foi doivent être définies par son jugement ».

« Enfin, le concile de Florence (1439 A.D.) a défini : « Le Pontife romain est le vrai vicaire du Christ, la tête de toute l’Église, le père et le docteur de tous les chrétiens ; à lui, dans la personne du bienheureux Pierre, a été confié par notre Seigneur Jésus-Christ plein pouvoir de paître, de régir et de gouverner toute l’Église ». (inopérant)

« Pour s’acquitter de leur charge pastorale, nos prédécesseurs ont travaillé infatigablement à la propagation de la doctrine salutaire du Christ parmi tous les peuples de la terre, et ils ont veillé avec un soin égal à sa conservation authentique et pure, là où elle avait été reçue. C’est pourquoi les évêques du monde entier, tantôt individuellement, tantôt réunis en synodes, en suivant la longue coutume des églises et les formes de la règle antique, ont communiqué au Siège apostolique les dangers particuliers qui surgissaient en matière de foi, pour que les dommages causés à la foi fussent réparés là où elle ne saurait subir de défaillance. Les Pontifes romains, selon que l’exigeaient les conditions des temps et des choses, tantôt convoquèrent des conciles œcuméniques ou sondèrent l’opinion de l’Église répandue sur la terre, tantôt par des synodes particuliers, tantôt grâce à des moyens que leur fournissait la Providence, ont défini qu’on devait tenir ce qu’ils reconnaissaient, avec l’aide de Dieu, comme conforme aux saintes Lettres et aux traditions apostoliques. (inopérant)

« Car le Saint Esprit n’a pas été promis aux successeurs de Pierre pour qu’ils fassent connaître, sous sa révélation, une nouvelle doctrine, mais pour qu’avec son assistance ils gardent saintement et exposent fidèlement la révélation transmise par les Apôtres, c’est-à-dire le dépôt de la foi. '(nopérant)

« Leur doctrine apostolique a été reçue par tous les Pères vénérés, révérée et suivie par les saints docteurs orthodoxes. Ils savaient parfaitement que ce siège de Pierre demeurait pur de toute erreur, aux termes de la promesse divine de notre Seigneur et Sauveur au chef de ses disciples : « J’ai prié pour toi, pour que ta foi ne défaille pas ; et quand tu seras revenu, affermis tes frères ».

« Ce charisme de vérité et de foi à jamais indéfectible a été accordé par Dieu à Pierre et à ses successeurs en cette chaire, afin qu’ils remplissent leur haute charge pour le salut de tous, afin que le troupeau universel du Christ, écarté des nourritures empoisonnées de l’erreur, soit nourri de l’aliment de la doctrine céleste, afin que, toute occasion de schisme étant supprimée, l’Église soit conservée tout entière dans l’unité et qu’établie sur son fondement elle tienne ferme contre les portes de l’enfer. » (Mgr Paul Guérin, Concile oecuménique du Vatican-son histoire, ses décisions, 1877)

@Joseph-Marie a écrit "Le Bref du Pape Léon XIII est à la page 197."
Le passage en question est à la page 199. Et la formulation est la même que celle trouvée sur le site du Vatican.
Je vais plutôt pencher pour croire que les auteurs de "Mystère d'iniquité " sont des sédévacantistes tellement exaltés qu'ils n'hésitent pas à fabriquer de faux brefs pour tromper les gogos qui les lisent et les attirer dans leur secte hérétique.
D'ailleurs leur travail est tellement honteux que personne n'a osé le signer
catholicapedia.net/…ments/mystere_diniquite/LIVRE_MYSTERE_INIQUITE.pdf

p41 on peut lire un extrait du Bref tiré de son contexte et inscrit dans un autre contexte

Que des papes aient erré dans la foi est une fable calomnieuse, inventée au XVIe siècle par un groupe d'historiens protestants appelés "centuriateurs de Magdebourg". Leurs mensonges furent repris par les gallicans, puis par les anti-infaillibilistes du XIXe siècle. "C'est le genre d'attaque adopté, il y a trois siècles, par les centuriateurs de Magdebourg. Comme, en effet, les auteurs et fauteurs des opinions nouvelles n'avaient pu abattre les remparts de la doctrine catholique, par une nouvelle stratégie, ils poussèrent l'Église dans les discussions historiques. L'exemple des centuriateurs fut renouvelé par la plupart des écoles en révolte contre l'ancienne doctrine, et suivi, ce qui est d'autant plus malheureux, par plusieurs catholiques [...]. On se mit à scruter les moindres vestiges d'antiquités ; à fouiller partout les recoins des archives ; à remettre en lumière des fables futiles, à répéter cent fois des impostures cent fois réfutées. [...] Parmi les plus grands pontifes, même ceux d'une vertu éminente ont été accusés et flétris [...]. Les mêmes trames ont cours aujourd'hui ; et certes, plus que jamais, on peut dire en ce temps-ci que l'art de l'historien paraît être une conspiration contre la vérité" (Léon XIII : bref Saepenumero considerantes, 18 août 1883).

@Hélène33
@Verminator
@Lapua Ack Imp

@Joseph-Marie
Ils donnent la même citation à compter des guillemets, mais avant les guillemets ils la place soigneusement et frauduleusement dans un autre contexte. Votre citation initiale ne comportait pas de guillemets. Ou plutôt elle les plaçait trop tôt.

Quand est-ce que le Pape est infaillible ?

« Le Pape est infaillible seulement lorsque, en sa qualité de Pasteur et de Docteur de tous les chrétiens, il définit, pour être tenue par toute l’Église, une doctrine concernant la foi et les mœurs. »
(Grand catéchisme de Saint Pie X)

CATECISMO MAYOR Prescrito por San Pío X el 15 de julio de 1905

200.- ¿Cuándo es infalible el Papa?
El Papa es infalible sólo cuando, en calidad de Pastor y Maestro de todos los cristianos, en virtud de su suprema y apostólica autoridad, define que una doctrina acerca de la fe o de las costumbres debe ser abrazada por la Iglesia universal.

Catecismo S. Pio X 132

D. Quando è che il Papa è infallibile?

R. Il Papa è infallibile allora soltanto che nella sua qualità di Pastore e Maestro di tutti i cristiani, in virtù della suprema sua apostolica autorità, definisce una dottrina intorno alla fede o ai costumi da tenersi da tutta la Chiesa.
Catechismo San Pio X - www.maranatha.it

@Joseph-Marie

@Verminator a écrit "Donc steack est prié de retirer"
On se calme mon Don Quichotte de la fiscalité pontificale médiévale !
Ce n'est pas qui aie cité Mystère...mais Joseph-Marie
Et je pense que son erreur était une maladresse typographique.
Néanmoins je maintiens que les auteurs très anonymes de ce pamphlet ridicule sont malhonnêtes à dessein en insérant le bref de L13 dans un contexte qui n'a rien à voir avec l'objet théologique de l'infaillibilité pontificale
Ce qui me conforte dans ma détermination à ne jamais le lire.

A @steack !

- Explication de ma citation du Bref de S. S. le Pape Léon XIII

Dans mon commentaire du 11 mars, ici plus haut, j'ai mis la citation suivante, en soulignant et en mettant en gras les passages les plus importants qui concernent le sujet traité : Est-ce que les Papes ont erré dans la foi ? Au début de ma citation tiré du Bref du Pape Léon XIII, le Pontife annonce clairement le contexte visé, on disant ceci : Que des Papes aient erré dans la foi est une fable calomnieuse.

« Que des Papes aient erré dans la foi est une fable calomnieuse, inventée au XVIe siècle par un groupe d'historiens protestants appelés "centuriateurs de Magdebourg". Leurs mensonges furent repris par les gallicans, puis par les anti-infaillibilistes du XIXe siècle. "C'est le genre d'attaque adopté, il y a trois siècles, par les "centuriateurs de Magdebourg". Comme, en effet, les auteurs et fauteurs des opinions nouvelles n'avaient pu abattre les remparts de la doctrine catholique, par une nouvelle stratégie, ils poussèrent l'Église dans les discussions historiques. L'exemple des centuriateurs fut renouvelé par la plupart des écoles en révolte contre l'ancienne doctrine, et suivi, ce qui est d'autant plus malheureux, par plusieurs catholiques [...]. On se mit à scruter les moindres vestiges d'antiquités ; à fouiller partout les recoins des archives ; à remettre en lumière des fables futiles, à répéter cent fois des impostures cent fois réfutées. [...] Parmi les plus grands Pontifes, même ceux d'une vertu éminente ont été accusés et flétris [...]. Les mêmes trames ont cours aujourd'hui ; et certes, plus que jamais, on peut dire en ce temps-ci que l'art de l'historien paraît être une conspiration contre la vérité." (S.S. Léon XIII : Bref Saepenumero considerantes, 18 août 1883). » (Cf. Mystère d'iniquité).

Selon les règles de la syntaxe, puisque je citais le texte du Mystère d'iniquité, j'ai encadré ce texte de guillemets français, et à l'intérieur j'ai mis entre guillemets anglais la citation du Bref de Léon XIII. Si vous n'êtes pas trop familier avec ce procédé linguistique, permettez-moi de rafraîchir vos connaissances par cette référence grammaticale : 7.1 Types de guillemets - 7 Les guillemets et les citations - Le guide du rédacteur - TERMIUM Plus® - Bureau de la traduction

Ci-dessous, vous trouverez la citation concernée tirée du Bref du Pape Léon XIII (page numérisée), soulignée par moi en rouge, et aussi la citation tirée du Mystère d'iniquité (page numérisée), soulignée également par moi en rouge. Les deux passages en rouges sont identiques et traitent tous les deux le même contexte historique : Que des Papes aient erré dans la foi est une fable calomnieuse. Cela confirme l’honnêteté des auteurs du Mystère d'iniquité, et la malhonnêteté intellectuelle de ceux qui les accusent d'être des faussaires.

Si les auteurs du Mystère ont écrit sous forme d'anonymat, cela est parfaitement légitime ; or, c'est honteux pour ceux qui les accusent d'avoir agit de cette manière :

Saint Vincent de Lérins, sous le pseudonyme de "Peregrinus", a écrit l'oeuvre célèbre contre les hérésies "Commonitorium" (434). (Ghellinck, Joseph de. "St. Vincent of Lérins." The Catholic Encyclopedia. Vol. 15. New York: Robert Appleton Company, 1912. 31 Jul. 2010)

Certains critiques littéraires affirment que le Pape Bx Innocent V, sous le pseudonyme de "Nicholas de Gorran", a écrit un recueil de commentaires sur les Epîtres de saint Paul. (Cologne 1478). (Weber, Nicholas. "Pope Bl. Innocent V." The Catholic Encyclopedia. Vol. 8. New York: Robert Appleton Company, 1910. 31 Jul. 2010)

Père Gabriel Thery O.P., sous le pseudonyme de "Hanna Zakarias", a écrit "Voici le vrai Mohammed et le faux Coran" et "L'islam, entreprise juive de Moïse à Mohammed".

Le Cardinal Beato Giuseppe Maria Tommasi, sous le pseudonyme de "Giuseppe Maria Caro" a publié "Psalterium" (Rouse, 1683); "Responsalia et Antiphonaria Rom. Eccl.", etc. (Rome, 1686); "Sacrorum Bibliorum Tituli, sive capitula" (Rome, 1688); "Officium Domicinae Passionis", etc. (Paoli, Francesco. "Bl. Giuseppe Maria Tommasi." The Catholic Encyclopedia. Vol. 6. New York: Robert Appleton Company, 1909. 31 Jul. 2010).

Père François-Xavier de Feller S.J., sous le pseudonyme de "Flexier de Reval", a publié "Catéchisme philosophique ou recueil d'observations propres à défendre la religion chrétienne contre ses ennemis" (Liège, 1772). (Chlager, Patricius. "François-Xavier de Feller." The Catholic Encyclopedia. Vol. 6. New York: Robert Appleton Company, 1909. 31 Jul. 2010).

Enfin, le grand docteur de l'Église, Saint Jerôme, sous le pseudonyme de "Critobule", a démasqué fermement les hérésies de Pélage. (Mgr Guérin, "Les petits bollandistes", volume XI, page 575)

« Nous combattons la Secte du dedans et du dehors, toujours et partout, sous toutes ses formes, par tous les moyens honnêtes et opportuns. Dans les personnes des sectaires du dedans et du dehors et de leurs complices, nous combattons seulement la réalisation concrète de la Secte, de sa vie, de son action, de ses plans. Cela, nous entendons le faire sans rancune envers nos frères égarés, comme aussi sans aucune faiblesse et sans aucune équivoque, comme un bon soldat traite sur le champ de bataille tous ceux qui combattent sous le drapeau ennemi, leurs aides et leurs complices. » (Rescrits Autographes de S. S. Pie X, du 5 juillet 1911 et du 8 juillet 1912 ; Lettre de la S. Congrégation Consistoriale, du 25 février 1913)

Le pseudonyme ou l'anonymat font partis de ces moyens honnêtes et opportuns en ce temps de péril quand l'ennemi de l'humanité a infiltré et compromis presque toute résistance (...mais les portes de l'enfer ne prévaudront point contre l'Eglise du CHRIST, qui est Une, Sainte, Catholique, Apostolique et Romaine).

« On a beaucoup critiqué la procédure secrète employée par l'Inquisition ainsi que le secret absolu qui entourait toutes ses activités, mais la Sainte Eglise n'avait pas d'autre choix, et il est facile de comprendre qu'il eût été vain de combattre une organisation secrète par de simples activités publiques. Les gouvernements civils ont également besoin pour combattre les activités secrètes d'espionnage et de sabotage d'avoir des services secrets équivalents, faute de quoi ils succomberaient. Les organisations secrètes étant le seul moyen vraiment efficace contre le Judaïsme embusqué, personne ne s'étonnera que ce soit elles que les juifs aient combattues avec le plus de rage et par tous les moyens possibles. Ainsi quand Saint Dominique de Guzman et d'autres saints personnages de cette époque luttèrent pour la création de l'Inquisition, les juifs occultes infiltrés dans le clergé organisèrent d'innombrables intrigues pour l'empêcher, essayant même de soulever les Evêques contre cette mesure et attaquant systématiquement le principe du secret. Il n'y a rien que ne craigne davantage la cinquième colonne juive que le fait que la Sainte Eglise et les Catholiques utilisent pour les combattre les mêmes armes secrètes qu'elle. C'est pour cela que même de nos jours, lorsque pour combattre la Maçonnerie ou les organisations secrètes du Communisme, tel ou tel groupe de catholiques essaie de leur opposer des organisations également discrètes, les juifs organisent immédiatement des intrigues souterraines pour que l'Evêque du diocèse ou leurs supérieurs condamnent et suppriment l'organisation discrète en question, car les juifs et leurs agents à l' intérieur du clergé catholique savent bien que contre une organisation occulte, toutes celles de caractère public échoueraient, et que pour la neutraliser il faut justement des organisations secrètes elles aussi, qui, comme la Sainte Inquisition, fonctionnent en accord avec la doctrine catholique. » (Pinay, « 2000 ans de complots contre l'Église », Rome, 1962)

Joseph-Marie prétend faussement que le bref Léon XXIII et Mystère d'iniquité "traitent tous les deux le même contexte historique : Que des Papes aient erré dans la foi est une fable calomnieuse. "

Or Mystere d'iniquité prétend soutenir la thèse ultramontaine de l'infaillibilité permanente du pape en rupture avec le magistère infaillible du catéchisme de Saint Pie X.

Et le Bref délai Léon XIII enseigne la conformité de la Foi avec l'histoire, ce qui est un autre sujet. Et le paragraphe qui précède de la bonté de l'Eglise et pas du pape dans son gouvernement notamment temporel

C'est donc par un très grande malhonnêteté intellectuelle que les auteurs qui ont tellement honte de leur "travail", qu'ils ne le signent pas meme sous pseudo', ont fait precéder le bref de la phrase en rouge

@Verminator a écrit "Et justement ce pape dit que l'attaque contre l'infaillibilité pontificale a commencé avec les protestants"

Or s'il avait lu le bref de Léon XIII, il n'aurait pas écrit une telle bêtise sur lui.

Mahmoud, je vous cite : « auteurs tellement honteux de Mystère d'iniquité qu'ils ne signent même pas sous pseudo ». Peut-être avez-vous écrit trop vite, car les auteurs signent bien sous pseudo. Comme l'a fait le Père Saenz y Arriaga dans son ouvrage 2000 ans de complot contre l'Église. Non par honte, mais pour se protéger de la persécution et des ennemis qui sont partout au pouvoir.
Mais ne faites-vous pas de même? Ou bien est-ce que Mahmoud est votre vrai nom? Si tel est le cas, êtes-vous mahométan?