Condamnation définitive à 40 jours de prison ferme pour Alain Soral dans l’affaire "grosse lesbienne"
Le polémiste franco-suisse Alain Soral est condamné en dernière instance à 40 jours de prison pour discrimination et incitation à la haine en raison de l’orientation sexuelle. C’est la première fois que le Tribunal fédéral se penche sur cette norme pénale. Son arrêt fera jurisprudence.

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Condamnation définitive à 40 jours de prison ferme pour Alain Soral dans l’affaire "grosse lesbienne"

Le polémiste franco-suisse Alain Soral est condamné en dernière instance à 40 jours de prison pour discrimination et incitation à la haine en raison de l’orientation sexuelle. C’est la première fois que le Tribunal fédéral se penche sur cette norme pénale. Son arrêt fera jurisprudence.


C’était une décision très attendue. Dans un arrêt publié jeudi [18 avril 2024], le Tribunal fédéral confirme la condamnation d’Alain Soral pour discrimination et incitation à la haine en raison de l’orientation sexuelle.

La Cour suprême helvétique relève « le langage rabaissant, déshumanisant et outrancier » de l’écrivain invitant les internautes à « mépriser une journaliste en raison de son orientation sexuelle en particulier ».

Cet arrêt fera date. C’est en effet la première fois que la plus haute autorité judiciaire de Suisse se prononce sur la discrimination fondée sur l’orientation sexuelle, sanctionnée pénalement depuis la votation populaire du 9 février 2020.
egaliteetreconciliation.fr

Condamnation définitive à 40 jours de prison ferme pour Alain Soral dans l'affaire "grosse lesbienne"

C’était une décision très attendue. Dans un arrêt publié jeudi [18 avril 2024], le Tribunal fédéral …
Arthur De la Baure
Quelle honte ! Le message est clair, vous vous soumettez à la doxa ou vous payez le prix! Quid des chrétiens, des musulmans et des hommes sains d'esprit, leur refus des relations contre nature en fait des criminels?
Anna Deschamps
Il vaut mieux s'appeler Pierre Palmade, qui a causé un tragique accident de voiture, tuant un enfant, sous l’emprise de drogues sans passer un seul jour en prison; Il vaut mieux s'appeler Olivier Bailly, magistrat à Dijon, qui avait proposé sa fille de 13 ans pour des relations sexuelles et avait été condamné à du sursis et autorisé à conserver la garde de sa fille. Scandaleux !
Arthur De la Baure
Bravo de nommer ces pourritures .
Isabelle Marie
C'est du vent, de l'esbrouffe ...
Anna Deschamps
Si « grosse lesbienne » vaut une condamnation à du ferme, demain, les automobilistes feront de la taule pour un juron : les personnes les plus précieuses et distinguées se lâchent verbalement au volant.
Seule la justice des dictatures sanctionne les phénomènes de décompensation orale, sous les coups d’éperon tyranniques de minorités susceptibles.
Les parlementaires s’insultent copieusement ; …Plus
Si « grosse lesbienne » vaut une condamnation à du ferme, demain, les automobilistes feront de la taule pour un juron : les personnes les plus précieuses et distinguées se lâchent verbalement au volant.

Seule la justice des dictatures sanctionne les phénomènes de décompensation orale, sous les coups d’éperon tyranniques de minorités susceptibles.

Les parlementaires s’insultent copieusement ; les sportifs se crachent des abominations au visage ; les conducteurs de tous véhicules remportent la palme de l’invective ; Marine Le Pen a été déboutée de sa plainte contre l’engeance qui l’avait traitée de nazie ; Hollande avait dit de Sarkozy qu’il était un sale type.

Il reste donc un seul être humain, en dictature d’Europe, privé du droit fondamental de riposte par l’injure : Alain Soral.

La grosse lesbienne l’a calomnié, alors que lui, l’a décrite : depuis quand le système judiciaire a t-il vocation à contraindre un citoyen, qui plus est un homme politique sans mandat, à faire de la poésie lors d’une joute idéologique ? Depuis quand le système judiciaire a t-il vocation à consoler les egos meurtris ?

À ce tarif-là, se fixer pour objectif d’« emmerder » les Français, vaut bien 75 jours ?

Inquiétons-nous de l’intenable contradiction ou perversité qui conduit des économies libérales, adeptes du laissez-faire et de la dérégulation du marché, à devenir soudainement dirigistes et répressives lorsqu’il est question de libéralisme du verbe.

Le libéralisme ne saurait s’appliquer sélectivement au marché et se muer en surveillance punitive pour les transactions verbales.

Cet assaut sur nos libertés fondamentales (qu’il s’agisse d’humour, de liberté de conscience, ou du droit de réponse) est un indice de régression tiers mondiste de nos petits sovkhoses d’Europe, abusivement appelés démocraties.