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Peut on dire que tous les sacrements conciliaires sont douteux ?
AveMaria44
L'intention du célébrant qui utilise les rites réformés est de faire ce que fait l'église réformée, aggiornamentée. Ajoutons qu'en matière de sacrements il faut être tutioriste, ergo.
Arthur De la Baure
Concile de Trente, Denzinger 856, Enseignements pontificaux, l’Église
(Solesmes) n° 675:
« Si quelqu’un dit que les rites reçus et approuvés de l’Église catholique, en usage dans l’administration solennelle des sacrements, peuvent être méprisés ou omis sans péché au gré des ministres […] qu’il soit anathème. »
France Fidele
@Arthur De la Baure . La théologie morale a toujours considéré qu'il existait des cas de sacrements douteux. Certains laïcs se croient meilleurs théologiens que St Thomas.
Arthur De la Baure
Oui. Mais le novus ordo a été promulgué officiellement par un pape , Paul 6. Il n'est donc pas permis de douter de sa validité si ce dernier est pape. Tous les sacrements conciliaires sont promulgués officiellement, approuvés par tous les papes conciliaires, tous les évêques, tous les prêtres, acceptés par l'ensemble de L'Église universelle. Quelle conclusion en aurait tiré Saint Thomas d'aptes …Plus
Oui. Mais le novus ordo a été promulgué officiellement par un pape , Paul 6. Il n'est donc pas permis de douter de sa validité si ce dernier est pape. Tous les sacrements conciliaires sont promulgués officiellement, approuvés par tous les papes conciliaires, tous les évêques, tous les prêtres, acceptés par l'ensemble de L'Église universelle. Quelle conclusion en aurait tiré Saint Thomas d'aptes vous?
Arthur De la Baure
Paul VI, Discours ; 24 mai 1976 : « Et le fait est d'autant plus grave que l'opposition dont nous parlons n'est pas seulement encouragée par certains prêtres, mais dirigée par un évêque, qui demeure cependant toujours l'objet de notre respect fraternel, l’archevêque Marcel Lefebvre. C'est si dur de le constater ! Mais comment ne pas voir dans une telle attitude - quelles que puissent être les …Plus
Paul VI, Discours ; 24 mai 1976 : « Et le fait est d'autant plus grave que l'opposition dont nous parlons n'est pas seulement encouragée par certains prêtres, mais dirigée par un évêque, qui demeure cependant toujours l'objet de notre respect fraternel, l’archevêque Marcel Lefebvre. C'est si dur de le constater ! Mais comment ne pas voir dans une telle attitude - quelles que puissent être les intentions de ces personnes - le fait de se placer hors de l'obéissance au successeur de Pierre et de la communion avec lui, et donc hors de l'Église ? Car telle est bien, malheureusement, la conséquence logique, lorsque l'on soutient qu'il est préférable de désobéir sous prétexte de conserver sa foi intacte, de travailler à sa façon à la préservation de l'Église catholique, alors qu'on lui refuse en même temps une obéissance effective. Et on le dit ouvertement ! ON OSE AFFIRMER QUE LE CONCILE VATICAN II N’EST PAS OBLIGATOIRE, que la foi serait également en danger à cause des réformes et des orientations post conciliaires, que l'on a le devoir de désobéir pour conserver certaines traditions. Quelles traditions ? C'est à ce groupe, et non au pape, et non au collège épiscopal, et non au concile œcuménique qu'il appartiendrait de définir, parmi les innombrables traditions, celles qui doivent être considérées comme normes de foi ! Comme vous le voyez, Vénérables frères, une telle attitude s'érige en juge de cette volonté divine qui plaça Pierre - et ses successeurs légitimes – à la tête de l'Église pour confirmer ses frères dans la foi et paître le troupeau universel, et qui l'établit garant et gardien du dépôt de la foi... L'ADOPTION DU NOUVEL ORDO MISSAE N'EST PAS DU TOUT LAISSÉE AU LIBRE ARBITRE DES PRÊTRES OU DES FIDÈLES. L'instruction du 14 juin 1971 prévit la célébration de la messe selon l'ancien rite, avec l'autorisation de l'Ordinaire, uniquement pour des prêtres âgés ou malades, qui offrent le sacrifice divin sine populo [en absence de gens]. Le nouvel Ordo fut promulgué pour être substitué à l'ancien, après mûre réflexion, et à la suite des instances du concile Vatican II. Ce n'est pas autrement que notre saint prédécesseur Pie V rendit obligatoire le missel réformé sous son autorité, à la suite du Concile de Trente... Nous avons attiré l’attention de Mgr Lefebvre sur la gravité de ses attitudes, l’inconsistance et souvent la fausseté des positions doctrinales sur lesquelles il fonde ces attitudes et ces initiatives, et le dommage qui en résulte pour l’Église entière. »
annemome
Arthur de la Baure, avez-vous vu l'histoire du montage du Concile V2 ??? Avez-vous vu qui est aux commandes ? Comment se fait -il que des protestants prennent part à un texte qui régit la vie des catholiques ? Avez-vous lu le Concile ? Si oui, comment se fait -il qu'on y mette l'homme avant Dieu ? Comparez ce concile et les textes précédents, c'est édifiant !
Arthur De la Baure
Soit ils sont valides, soit ils ne le sont pas. Un sacrement douteux n'existe pas, nous sommes dans le domaine de l'infaillibilité de l'Eglise. Le Bon Dieu ne peut laisser personne dans le doute quant aux moyens ordinaires du Salut, les sacrements. Comment pourrait-il se jouer de ses créatures qu'il aime tant et qu'il veut a tout prix sauver. Le bon Dieu n'est ni celui des jansenistes, ni celui …Plus
Soit ils sont valides, soit ils ne le sont pas. Un sacrement douteux n'existe pas, nous sommes dans le domaine de l'infaillibilité de l'Eglise. Le Bon Dieu ne peut laisser personne dans le doute quant aux moyens ordinaires du Salut, les sacrements. Comment pourrait-il se jouer de ses créatures qu'il aime tant et qu'il veut a tout prix sauver. Le bon Dieu n'est ni celui des jansenistes, ni celui des musulmans.
Si l'eglise conciliaire est l'Église catholique les sacrements sont forcément valides. Peut-être peut-on discuter de la légitimité compte tenu de l'opération subversive qui a eu lieu lors du concile et des réformes liturgiques, et encore.
AveMaria44
IIIª q. 83 a. 3 ad 8 Ad octavum dicendum quod dispensatio sacramentorum pertinet ad ministros Ecclesiae, sed consecratio eorum est ab ipso Deo. Et ideo ministri Ecclesiae non habent aliquid statuere circa formam consecrationis, sed circa usum sacramenti et modum celebrandi. Et ideo, si sacerdos verba consecrationis proferat super materia debita cum intentione consecrandi, absque omnibus praedictis …Plus
IIIª q. 83 a. 3 ad 8 Ad octavum dicendum quod dispensatio sacramentorum pertinet ad ministros Ecclesiae, sed consecratio eorum est ab ipso Deo. Et ideo ministri Ecclesiae non habent aliquid statuere circa formam consecrationis, sed circa usum sacramenti et modum celebrandi. Et ideo, si sacerdos verba consecrationis proferat super materia debita cum intentione consecrandi, absque omnibus praedictis, scilicet domo et altari, calice et corporali consecratis, et ceteris huiusmodi per Ecclesiam institutis, consecrat quidem in rei veritate corpus Christi, peccat tamen graviter, ritum Ecclesiae non servans.
Ni le pape, ni les prêtres n'ont autorité pour modifier les rites des sacrements et de la messe institués par NSJC.