Georges de Nantes, Defensor Fidei contre l'apostat Hans Küng et le moderniste Ratzinger/Benoit XVI
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Georges de Nantes, defensor fidei contre l’apostat Hans Küng et le moderniste Ratzinger-Benoît XVI

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La gnose de Hans Küng et Joseph Ratzinger triomphe dans l'Église depuis presque 60 ans : "La colombe et le rat" !
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"...Avec plusieurs théologiens comme le professeur Karl Rahner et son émule, Joseph Ratzinger, Hans Küng fut un des artisans de la révolution opérée par Vatican II. Leur première victoire fut le discours d’ouverture du Concile, du 11 octobre 1962. «Les Pères, écrivait l’abbé de Nantes, y apprirent qu’ils ne devraient pas faire œuvre dogmatique, définir des Vérités divines ni dénoncer …Plus
"...Avec plusieurs théologiens comme le professeur Karl Rahner et son émule, Joseph Ratzinger, Hans Küng fut un des artisans de la révolution opérée par Vatican II. Leur première victoire fut le discours d’ouverture du Concile, du 11 octobre 1962. «Les Pères, écrivait l’abbé de Nantes, y apprirent qu’ils ne devraient pas faire œuvre dogmatique, définir des Vérités divines ni dénoncer les erreurs de ce temps, et surtout ne condamner personne. Les hommes, maintenant adultes, savent reconnaître par eux-mêmes les doctrines pernicieuses et on se souvient avec quelle désinvolture cruelle Jean XXIII, qui connaissait pourtant l'intégralité du Secret de Fatima, traitait les "prophètes de malheur" ! Ce Concile préférait les voies de la miséricorde à celles de la sévérité, usitées jusqu’alors. Il serait ouvert, pastoral, œcuménique.“ Ces accents ne sont-ils pas tout nouveaux ? remarquait Hans Küng, expert du Concile. C’est le refus du doctrinalisme,... le refus évident d’un anti- protestantisme purement défensif et polémique, et d’un anti-modernisme moralisateur et figé dans une attitude négative; mais c’est aussi le refus de cet anticommunisme de teinte méridionale, etc...” (Küng, Le bon départ de Vatican II, p. 68) Grande nouveauté, en effet ! Le Magistère solennel, dans ses assises œcuméniques, décide de ne plus faire le départ de la Vérité et de l’erreur, de tout admettre et de ne rien proscrire. Il décide de laisser les hommes à leurs opinions sans se prononcer infailliblement ni rien ordonner impérativement au nom de Dieu.» (Lettre à mes amis no 212 du 15 septembre 1965)

Avec davantage de maîtrise et de retenue que son ami Hans Küng, l’abbé Ratzinger, jeune théologien privé du cardinal Frings, de Cologne, exprimait lui aussi son contentement : «Le climat du Concile fut tout de suite marqué par la largeur d’esprit de Jean XXIII. On semblait enfin réussir à dépasser la névrose de l’antimodernisme. » (Regard rétrospectif de la première session, Bonn, 19 mars 1963)..."
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"Le moderniste suisse allemand Hans Küng est mort le mardi de Pâques 6 avril 2021, paraissant devant Dieu pour son jugement éternel, sans avoir rétracté ses négations des Mystères de la Sainte Trinité, de l’Incarnation et de la Rédemption, son rejet de la réalité historique de la Résurrection de Jésus-Christ, ses blasphèmes contre l’Eucharistie et le Sacré-Cœur de Jésus, ses outrages …Plus
"Le moderniste suisse allemand Hans Küng est mort le mardi de Pâques 6 avril 2021, paraissant devant Dieu pour son jugement éternel, sans avoir rétracté ses négations des Mystères de la Sainte Trinité, de l’Incarnation et de la Rédemption, son rejet de la réalité historique de la Résurrection de Jésus-Christ, ses blasphèmes contre l’Eucharistie et le Sacré-Cœur de Jésus, ses outrages insupportables à l’Immaculée Vierge Marie, ni sa contestation très médiatisée de la morale chrétienne qui a favorisé les chutes et les désertions d’une multitude de prêtres et de fidèles.

Hans Küng a toujours refusé de se soumettre aux molles injonctions de la Rome conciliaire, dans les années 1970. L'abbé de Nantes s’indignait alors de la faiblesse du Pape, qui tournait à une véritable complicité : «Qu’est-ce que Paul VI attend pour rejeter hors de l’Église cet apostat triomphant et toute sa maffia, ou pour la quitter Lui-même et en fonder une autre avec eux ?» Et encore : «Qu’attend Paul VI pour excommunier ces contempteurs de la morale naturelle et de la loi évangélique ? Il ne peut tarder sans encourir avec eux l’anathème !» (CRC no 37, octobre 1970, p. 6).

Sous les pontificats suivants, le théologien rebelle continua par son impiété provocante à blesser le Très Saint Cœur de Jésus et Marie et à scandaliser les fidèles, sans être jamais frappé d’une peine canonique.

Il fut même reçu par le pape Benoît XVI, quelques mois après son élection au souverain pontificat, le 24 septembre 2005. «La salle de presse du Saint-Siège souligna que la rencontre s’était déroulée “dans une atmosphère amicale”. Benoît XVI appréciait “l’effort du professeur Küng pour contribuer à une reconnaissance renouvelée des valeurs morales essentielles de l’humanité à travers le dialogue des religions et dans la rencontre avec la raison séculière”, soulignant “que l’engagement pour une conscience renouvelée des valeurs qui soutiennent la vie humaine est également un objectif important de son pontificat”.»

En 2013, Küng prit position publiquement pour le «suicide assisté. Atteint d’un Parkinson, il n’entendait pas en passer par la déchéance intellectuelle ou, au-delà d’un certain point, physique.» Aussi, envisageait-il «de mettre fin à sa vie terrestre au moment où cette dernière cessera de coïncider avec son idée de la dignité».

L’été dernier (2020), le sachant proche de mourir «paisiblement», le très moderniste cardinal Walter Kasper, son ami de longue date, téléphona au pape François qui «m’a dit de lui transmettre ses salutations et ses bénédictionsdans la communauté chrétienne» (L’Osservatore romano, 7 avril 2021).

Cela a été publié le lendemain de sa mort par le cardinal Kasper dans l’Osservatore romano en langue italienne, sans provoquer le moindre démenti. C’est renversant ! Le pape François acquiesçait donc à ce que Küng avait osé prétendre à la dernière page de ses Mémoires : «Peu importe comment le système et ses administrateurs peuvent me juger, je suis encore chez moi dans la grande communauté chrétienne des fidèles.» (Küng, Mémoires, éd. Cerf, 2006, p. 550)

Pour comprendre ou, plus précisément, pour expliquer l’attitude si conciliante, si bienveillante des Papes à l’égard de cet apostat, de Jean XXIII à François, en passant par Benoit XVI, il faut remonter au concile Vatican II..."