C'est toujours comme ça : lorsqu'un prêtre fait son "boulot" et n'adhère pas à la "pensée unique" de certains episcopes il est chassé.
Pourquoi, l'évêque, ici, ne laisse pas ce prêtre tranquille ? Sous prétexte de remodelage territorial ? Ou parce que l'abbé Michel le gêne ? Son excellence, tout comme d'autres, engage son diocèse dans des soins palliatifs au lieu de prendre modèle et exemple de ce prêtre. et de le relever. Mgr Nourrichard aura des comptes à rendre à Dieu !

Il y a d'une part la volonté du prêtre de "faire plaisir aux jeunes", de leur donner une place dans l'Eglise et l'on peut comprendre cette volonté. Il a raison. Toutefois, comme je l'ai dit, il ne faut pas tout mélanger. Beaucoup de jeunes disent "si c'était plus vivant je viendrais à la messe". Même là où les messes sont dites "vivantes" il n'y a pas tant de jeunes que cela. Or ce n'est pas d'une messe vivant que nos jeunes (et nous) on besoin mais une vraie rencontre avec le Christ. Ce n'est pas en gesticulant dans tous les sens que l'on peut entrer dans l'intimité avec Dieu. Dieu n'est-il pas dans le silence et non dans l'ouragan ? Certains commentateurs citent des psaumes ou des passages de l'Ancien Testament. Il faut remettre dans le contexte ! C'était une forme d'expression de louange du Peuple devant l'Arche. David exprimait ainsi sa joie. Or, dans le Temple orsque l'Arche y fut déposé seul le grand prêtre y allait, l'encens y brulait et il n'était plus question de danse. Dans d'autres lieux du monde, la liturgie prend des aspects différents. En Afrique, par exemple, les chants sont beaucoup plus développés mais ils s'inscrivent dans une culture propre. Nous vivons dans une culture qui est la nôtre aujourd'hui. Celle-ci s'inscrit dans une histoire et la Liturgie aussi. Il y a des rites qui disent ce qui est permis ou non. Et personne n epeut ajouter ou retrancher (pas même le prêtre) quoi que ce soit à ces rites, précise le Concile Vat. II. (S.C.) Dans cette histoire, il ne s'agit pas de condamner et du coup de se diviser. Le prêtre a cru bien faire mais il a oublié l'essentiel en confondant la louange festive pour Dieu et l'offrande du Sacrifice qu'est la Messe. (Cf catéchisme de l'Eg Catholique). Certes, il y a deux parties de louange au cours de la messe. Une qui se nomme "gloria" et qui reprend le chant des anges à Noël auquel a été ajouté un texte ancien de nos pères. L'autre est l'acclamation "sanctus" des anges devant la grandeur de Dieu qui introduit le mystère eucharistique. Des textes sont prévus pour l'un et l'autre par la Liturgie. Le fond du problème est donc d'entrer dans le mystère qui est célébré et pas d'en faire ce que l'on veut. A la Messe, Dieu nous convoque pour nous dire : "vois comme je t'aime j'ai offert ma vie pour toi" et là sur l'Autel il s'immole comme au Calvaire. La messe n'est un renouvellement, car "le Christ s'est offert une fois pour toutes" dit St Paul. C'est une actualisation du mystère, en somme c'est comme si nous étions devant la Croix le vendredi saint. Mais nous n'oublions pas la résurrection comme le dit la prière eucharistique sans quoi nous manquerait l'essentiel de notre foi. Je ne crois pas personnellement que ces chants avec choréagraphie dans la messe attirent davantage les jeunes et les aident à entrer dans la foi. L'expérience le montre. Faites silence ! Dieu parle au plus profond de notre âme mais si vous êtes toujours dans le bruit et l'agitation comment entendrez vous sa voix ? Encore une fois, un tel chant sera davantage appréciable et apprécié au cours d'une veillée car en lui-même il est beau, ses paroles sont pleines de sens. Ne jetez pas la pierre au Concile. Relisez-le et priez pour ceux qui ne l'ont pas lu ou l'interprête à leur guise.

Il ne faut pas tout confondre ! Il ya un temps pour la louange et un temps pour offrir le Sacrifice Eucharistique. Le problème c'est que les jeunes et ce prêtre ont tout mélangé. La messe est l'offrande du Sacrifice du Christ sur la croix peut on imaginer les apôtres, la Ste Vierge ... au calvaire entrain de danser ? Or la Messe rend présent ce Sacrifice rédempteur. Avant de faire n'importe quoi sous prétexte de "plaire" aux jeunes on en oublie le sens du mystère célébré. A vouloir plaire aux hommes on peut déplaire à Dieu. Cette expression de louange est belle mais elle n'a pas sa place au coeur du mystère eucharistique.

M l'abbé Michel a promis de vivre en communion avec son évêque dans le respect et l'obéissance. Rome le lui rappelle d'une certaine façon.
Je n'approuve pas la décision de Mgr Nourrichard mais l'abbé Michel se doit de suivre ce que lui demande son évêque.
Le Saint Curé d'Ars lui-même obéissait à son évêque même lorsqu'il n'y voyait pas la volonté du Bon Dieu.
Courage monsieur l'abbé, même si cela est difficile de partir, le Bon Dieu vous donnera d'autres brebis à garder.

Bravo ! ils encouragent les jeunes !!! sans doute pas les jeunes qui sont avec eux, car beaucoup d'entre-eux pour ne pas dire tous, ne doivent pas souvent mettre les pieds à l'église mais leur spectacle m'encourage à perséverer dans la célébration eucharistique avec plus de ferveur et de dignité. Oui ils encouragent les jeunes fidèles à la Tradition et aux liturgies belles et priantes qui élèvent l'âme.
Allez ! catholiques fidèles à la VRAIE ET BELLE LITURGIE, debout, en avant !