Dévotion au Sacré-Coeur - Paray le Monial

Extrait du dossier réalisé en vu de propager la dévotion au Sacré-Coeur et d'encourager à rétablir l'usage de la Communion dans la Bouche et à genoux voulue par Benoit XVI.

PARAY LE MONIAL
Où lorsque Dieu Lui-même se plaint de l’indifférence des hommes


« Voilà ce Cœur qui a tant aimé les hommes qu’il n’a rien épargné jusqu’à épuiser et se consumer pour leur témoigner son amour; et pour reconnaissance, je ne reçois de la plupart que des ingratitudes, par leurs irrévérences et leurs sacrilèges, et par les froideurs et les mépris qu’ils ont pour moi dans ce Sacrement d’Amour»

La première apparition eut lieu le 27 décembre 1673, devant le Saint Sacrement. Jésus la fit d’abord reposer longuement sur sa poitrine et lui découvrit les merveilles de son amour et les secrets inexprimables de son Cœur, secrets tenus jusqu’alors cachés. Jésus lui dit, entre autres: “Mon divin Cœur est si passionné d’amour pour les hommes... que, ne pouvant plus contenir en lui-même les flammes de son ardente charité, il faut qu’il les répande par ton moyen et qu’il se manifeste à eux pour les enrichir de ses précieux trésors que je te découvre et qui contiennent les grâces sanctifiantes et salutaires pour les retirer de l’abîme de perdition.” C’est alors qu’eut lieu une grâce mystique excessivement rare: “...Après, Il me demanda mon cœur... et le mit dans le sien adorable, dans lequel Il me le fit voir comme un petit atome qui se consumait dans cette ardente fournaise, d’où, le retirant comme une flamme ardente en forme de cœur, Il le remit dans le lieu où Il l’avait pris, en me disant: voilà ma bien-aimée, un précieux gage de mon Amour qui renferme dans ton côté une étincelle de ses plus vives flammes, pour te servir de cœur et te consumer jusqu’au dernier moment... à présent, Je te donne le nom de la disciple bien-aimée de mon Sacré-Cœur.”

La seconde grande manifestation du Cœur de Jésus eut lieu probablement au printemps de 1674. Marguerite-Marie écrit: “Le divin Cœur me fut présenté comme dans un trône de flammes, plus rayonnant qu’un soleil et transparent comme un cristal, avec cette plaie adorable. Il était environné d’une couronne d’épines qui signifiaient les piqûres que nos péchés Lui faisaient, et d’une croix au-dessus qui signifiait que, dès les premiers instants de son Incarnation, c’est-à-dire que ce Sacré-Cœur fût formé, la Croix y fut plantée, et Il fut rempli, dès ces premiers instants, de toutes ces amertumes qui devaient Lui causer les humiliations, pauvretés, douleurs et mépris que son humanité sacrée devait souffrir pendant tout le cours de sa vie et dans la sainte Passion... Il me fit voir que l’ardent désir qu’Il avait d’être aimé des hommes et de les retirer de la voie de perdition où Satan les précipite en foule, Lui avait fait former ce dessein de manifester son Cœur aux hommes, avec tous les trésors d’amour, de miséricorde, de grâces, de sanctification et de salut qu’Il contenait.”
Le Cœur de Dieu, il convient de l’honorer sous la figure du Cœur de chair du Seigneur. Jésus promit que là où l’image de son Cœur serait exposée pour être honorée, Il répandrait ses grâces, et Il indiqua “que cette dévotion était comme un dernier effort de son Amour qui voulait favoriser les hommes, en ces derniers siècles de cette rédemption amoureuse, pour les retirer de l’emprise de Satan

Un peu plus tard, probablement en juillet 1674, alors que le Saint Sacrement était exposé, Jésus se manifesta de nouveau d’une manière éclatante. Marguerite- Marie raconte : “Jésus-Christ mon doux Maître, se présenta à moi, tout éclatant de gloire avec ses cinq plaies, brillantes comme cinq soleils, et de cette sacrée humanité sortaient des flammes de toutes parts, mais surtout de son adorable poitrine qui ressemblait à une fournaise; et s’étant ouvert, il me découvrit son tout aimant et tout aimable Cœur qui était la vive source de ces flammes. Ce fut alors qu’il me découvrit les merveilles inexplicables de son pur Amour, et jusqu’à quel excès il l’avait porté à aimer les hommes dont Il ne recevait que des ingratitudes et des méconnaissances.” Le Sacré-Cœur ajoute ensuite quelques prescriptions pratiques: "Tu communieras tous les premiers vendredis de chaque mois. Et toutes les nuits du jeudi au vendredi Je te ferai participer à cette mortelle tristesse que J’ai bien voulu sentir au jardin des Oliviers.”
Ces consignes sont d’abord adressées à Marguerite-Marie, mais plus tard lui sera dévolue la tâche d’introduire dans l’Église ces deux exercices de piété en l’honneur de la Passion: la communion du premier vendredi du mois, et l’Heure Sainte dans la nuit du jeudi au vendredi.
Un an plus tard, entre le 13 et le 20 juin 1675, eut lieu la grande apparition, et probablement la révélation décisive. Découvrant son Cœur, Jésus lui dit:
“Voilà ce Cœur qui a tant aimé les hommes qu’il n’a rien épargné jusqu’à épuiser et se consommer (sic) pour leur témoigner son amour; et pour reconnaissance, je ne reçois de la plupart que des ingratitudes, par leurs irrévérences et leurs sacrilèges, et par les froideurs et les mépris qu’ils ont pour moi dans ce Sacrement d’amour. Mais ce qui m’est le plus sensible est que ce sont des cœurs qui me sont consacrés qui en usent ainsi. C’est pour cela que je te demande que le premier vendredi d’après l’octave du Saint-Sacrement soit dédié à une fête particulière pour honorer mon Cœur, en communiant ce jour-là, et en lui faisant une réparation d’honneur par une amende honorable, pour réparer les indignités qu’il a reçues pendant le temps qu’il a été exposé sur les autels.”


Les révélations du Sacré-Cœur continuent. Un jour, tandis qu’elle filait du chanvre dans une petite cour, elle est saisie par une nouvelle extase: “Je me sentis d’abord toute recueillie intérieurement et extérieurement, et me fut en même temps représenté l’aimable Cœur de mon adorable Jésus plus brillant qu’un soleil; Il était au milieu des flammes de son pur amour, environné de séraphins qui chantaient d’un concert admirable: l’amour triomphe, l’amour jouit, l’amour du Saint Cœur réjouit.
Et comme ces esprits bienheureux m’invitèrent de m’unir avec eux dans ces louanges de ce divin Cœur, je n’osais pas le faire, mais ils m’en reprirent et me dirent “qu’ils étaient venus afin de m’associer pour lui rendre un continuel hommage d’amour, d’adoration et de louange, et que pour cela, ils tiendraient ma place devant le Saint Sacrement, afin que je le puisse aimer sans discontinuation par leur entremise et que, de même ils participeraient à mon amour, souffrant en ma personne comme je jouirais en la leur...”

Il était inévitable, dans ces conditions, que Marguerite-Marie comblée de telles grâces extraordinaires fût rapidement incomprise, et même persécutée, y compris par ceux-là mêmes qui auraient dû la soutenir et la conseiller. Mais le Seigneur lui avait promis, peu de temps après sa profession, qu’Il lui enverrait “un sien serviteur”, spécialement préparé, pour la rassurer dans sa voie. C’est au début de l’année 1675 que Claude de la Colombière, jeune jésuite de trente-quatre ans, est nommé supérieur de la Maison des jésuites de Paray-le-Monial. Dès qu’il se présente à la Visitation, Marguerite-Marie entend clairement ces paroles intimes: “Voici celui que Je t’envoie.”
Dans une communication plus personnelle, Jésus demande à Marguerite-Marie de l’accompagner chaque jeudi soir, durant une heure, pour participer à son agonie à Gethsémani. Il lui dit :
« C’est ici où j’ai le plus souffert qu’en tout le reste de ma Passion (...) ; il n’y a point de créature qui puisse comprendre la grandeur des tourments que je souffris alors. »
« J’ai soif, mais d’une soif si ardente d’être aimé des hommes au Saint-Sacrement, que cette soif me consume.»


Ste Marguerite-Marie Alacoque :

« Il m’a semblé voir cet aimable Cœur comme un soleil qui jetait ses rayons de toutes parts et sur chaque cœur, mais d’une manière bien différente selon les dispositions de ceux sur lesquels ces rayons tombaient, car les âmes réprouvaient s’endurcissaient encore davantage, comme la boue s’endurcit aux rayons du soleil et, au contraire, le cœur des justes en devenait plus pur et se ramollissaient comme la cire. (Jena Ladame, La sainte de Paray, Ed Résiac, 1979, p 131)»
« Jésus-Christ se présenta à moi, tout éclatant de gloire avec ses cinq plaies, brillantes comme cinq soleils et de cette sacrée humanité sortaient des flammes de toutes parts, mais surtout de son adorable poitrine (...) s'étant ouverte [il] me découvrit son tout aimant et tout aimable cœur, qui était la vive source de ces flammes.
Ce fut alors qu'il me découvrit les merveilles inexplicables de son pur [amour] et jusqu'à quel excès il l'avait porté d'aimer les hommes dont il ne recevait que des ingratitudes et méconnaissances (...). Ils n'ont que des froideurs et des rebuts pour tous mes empressements à leur faire du bien. (page 180, Histoire doctrinale du culte au Cœur de Jésus, Bertrand de Margerie)

Il désire qu'en nous sanctifiant nous le glorifiions, ce Cœur tout amour, lequel a plus souffert que tout le reste de la sainte humanité de Notre Seigneur Jésus-Christ. Car, dès le moment de l'Incarnation, ce Cœur sacré a été changé en une mer d'amertume, souffrant dès ce premier instant jusqu’à son dernier soupir sur la Croix. Tout ce que cette sainte humanité a souffert dans le cruel supplice de la Croix, ce divin Cœur l'a ressenti continuellement et c'est pour cela que Dieu veut qu'il soit honoré par un hommage particulier, afin que les hommes lui fassent goûter autant de joie et de plaisir par leur amour et hommage qu'ils lui ont fait sentir d'amertume et d'angoisse par leurs peines!
(page 180, Histoire doctrinale du culte au Cœur de Jésus, Bertrand de Margerie)
Il m'a encore assuré qu'il prenait un singulier plaisir d'être honoré sous la figure de ce Cœur de chair, dont il voulait que l'image fût exposée en public afin de toucher le cœur insensible des hommes, me promettant qu'il répandrait avec abondance sur le cœur de tous ceux qui l'honoreront tous les trésors de grâces dont il est rempli et que, partout où cette image serait exposée pour y être singulièrement honorée, elle y attirerait toutes sortes de bénédictions. (page 189, Histoire doctrinale du culte au Cœur de Jésus, Bertrand de Margerie)
II me fit voir que l'ardent désir qu'il avait d'être aimé des hommes et de les retirer de la voie de perdition, où Satan les précipite à foule, lui avait fait former ce dessein de manifester son Cœur aux hommes, avec tous les trésors de grâce, de sanctification et de salut qu'il contenait (...).Cette dévotion était comme un dernier effort de son amour qui voulait favoriser les hommes en ces derniers siècles de cette rédemption amoureuse pour les retirer de l'empire de Satan, lequel il prétendait ruiner pour nous mettre sous la douce liberté de l'empire de son amour.(page 189, Histoire doctrinale du culte au Cœur de Jésus, Bertrand de Margerie)
abbepages
Je crois que Notre Seigneur a fait aussi des promesses à l'endroit de ceux qui répandraient la dévotion à Son Sacré-Coeur, non ?
😇Plus
Je crois que Notre Seigneur a fait aussi des promesses à l'endroit de ceux qui répandraient la dévotion à Son Sacré-Coeur, non ?

😇
islametverite
Jésus à Marguerite-Marie :
"Tu communieras tous les premiers vendredis de chaque mois. Et toutes les nuits du jeudi au vendredi Je te ferai participer à cette mortelle tristesse que J’ai bien voulu sentir au jardin des Oliviers.”
Ces consignes sont d’abord adressées à Marguerite-Marie, mais plus tard lui sera dévolue la tâche d’introduire dans l’Église ces deux exercices de piété en l’honneur …Plus
Jésus à Marguerite-Marie :

"Tu communieras tous les premiers vendredis de chaque mois. Et toutes les nuits du jeudi au vendredi Je te ferai participer à cette mortelle tristesse que J’ai bien voulu sentir au jardin des Oliviers.”

Ces consignes sont d’abord adressées à Marguerite-Marie, mais plus tard lui sera dévolue la tâche d’introduire dans l’Église ces deux exercices de piété en l’honneur de la Passion: la communion du premier vendredi du mois, et l’Heure Sainte dans la nuit du jeudi au vendredi.

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C'est le jour pour ceux qui le souhaiteraient, pour s'unir au Sacré-Coeur... 😉
islametverite
La première apparition eut lieu le 27 décembre 1673, devant le Saint Sacrement. Jésus la fit d’abord reposer longuement sur sa poitrine et lui découvrit les merveilles de son amour et les secrets inexprimables de son Cœur, secrets tenus jusqu’alors cachés. Jésus lui dit, entre autres: “Mon divin Cœur est si passionné d’amour pour les hommes... que, ne pouvant plus contenir en lui-même les …Plus
La première apparition eut lieu le 27 décembre 1673, devant le Saint Sacrement. Jésus la fit d’abord reposer longuement sur sa poitrine et lui découvrit les merveilles de son amour et les secrets inexprimables de son Cœur, secrets tenus jusqu’alors cachés. Jésus lui dit, entre autres: “Mon divin Cœur est si passionné d’amour pour les hommes... que, ne pouvant plus contenir en lui-même les flammes de son ardente charité, il faut qu’il les répande par ton moyen et qu’il se manifeste à eux pour les enrichir de ses précieux trésors que je te découvre et qui contiennent les grâces sanctifiantes et salutaires pour les retirer de l’abîme de perdition.” C’est alors qu’eut lieu une grâce mystique excessivement rare: “...Après, Il me demanda mon cœur... et le mit dans le sien adorable, dans lequel Il me le fit voir comme un petit atome qui se consumait dans cette ardente fournaise, d’où, le retirant comme une flamme ardente en forme de cœur, Il le remit dans le lieu où Il l’avait pris, en me disant: voilà ma bien-aimée, un précieux gage de mon Amour qui renferme dans ton côté une étincelle de ses plus vives flammes, pour te servir de cœur et te consumer jusqu’au dernier moment... à présent, Je te donne le nom de la disciple bien-aimée de mon Sacré-Cœur.”
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islametverite
PARAY LE MONIAL
Où lorsque Dieu Lui-même se plaint de l’indifférence des hommes

« Voilà ce Cœur qui a tant aimé les hommes qu’il n’a rien épargné jusqu’à épuiser et se consumer pour leur témoigner son amour; et pour reconnaissance, je ne reçois de la plupart que des ingratitudes, par leurs irrévérences et leurs sacrilèges, et par les froideurs et les mépris qu’ils ont pour moi dans ce …Plus
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Où lorsque Dieu Lui-même se plaint de l’indifférence des hommes


« Voilà ce Cœur qui a tant aimé les hommes qu’il n’a rien épargné jusqu’à épuiser et se consumer pour leur témoigner son amour; et pour reconnaissance, je ne reçois de la plupart que des ingratitudes, par leurs irrévérences et leurs sacrilèges, et par les froideurs et les mépris qu’ils ont pour moi dans ce Sacrement d’Amour»