Dans cet entretien, Slobodan Despot va nous parler du décryptage hebdomadaire qu’il fait de cette crise russo-ukrainienne avec sa revue et sa chaîne YouTube Antipresse.
Le flot de propagande sur cette guerre est de plus en plus intense et nous devons l’observer avec rigueur et attention pour trier le bon grain de l’ivraie : soyez au prêt pour ce rendez-vous exceptionnel !
Je souhaite vraiment que Moscou en finisse et gagne cette guerre mais je commence à douter. La force lorsqu’on opté pour ça on l’applique une bonne fois et en finir.
C’est facile à comprendre pourquoi.
Vu les ukrosnazis utiliser les civils comme bouclier humain, expression parfaite, en tirant dans le tas je ne te dis pas la multitude de victimes collatérales.
C’est tout ce que les haut médaillés de la Fédération de Russie veulent éviter.
C’est tout à leur honneur.
Mais, comme en randonnée, chacun mets une pierre sur le chemin pour que l’autre ne se perde pas. Et en ça, je remercie tous ces gens qui me donnent la force de rester droite et déterminée. On vit une époque formidable. Je crois que je suis dans le bon camp.
Ici à Nice, nous avons beaucoup de Russes. J’envisage d’apprendre au moins à le comprendre parce que l’honnêteté, même si elle ne fait pas plaisir à tout le monde, fait partie des valeurs. Pourquoi parler des 7 pêchers capitaux? Quand on peut développer le meilleur en terme de bien commun, d’entraide, de services mutuelles…? Je viens de visionner Valérie Bugault. Un peu utopique mais si on ne commence pas, ma foi, rien n’avancera
C’est du grand Slobodan Despot ici. Une démonstration magistrale, un cours d’histoire remarquable et toujours une pensée qui permet de se recentrer sur l’essentiel, même au coeur de l’hystérie occidentale actuelle.
Une jouissance intellectuelle du début à la fin. Il en ressort un profond optimisme parce que le Mal – qui touche, on le voit, à la folie – a été décortiqué et quand tout a été démonté, la mécanique ne marche plus.
La Russie – et le monde slave – représente le côté gauche du corps, plus intérieur, plus profond, plus essentiel parce qu’il conserve cette raison d’être qui nous fait tant défaut en Occident, et qui fait dire à Slobodan que nous sommes dans la situation du “suicide by cop”. La pensée européenne est le côté droit du corps. Comment vivre uniquement avec une moitié ? On ne le peut pas justement. Le sens de la vie s’échappe…
Mais on retrouve cela aussi dans le transhumanisme. Ces riches vieillards qui le défendent sont vides, creux, ont perdu toute raison d’être et ils se lancent dans une fuite en avant éperdue dans leurs rêves artificiels où ils pourraient enfin s’affranchir de leur créateur, Mais comme le dit Slobodan, ils ne pourront engendrer que des monstres. J’ajouterai qu’ils finiront inexorablement comme Icare. Le problème est qu’ils veulent entraîner toute l’humanité dans leur folie !