Involontairement peut-être, la journaliste de canal+ a fait une référence historique exacte.
Les Ultras, catholiques monarchistes et ultramontains, avaient pour figures de proue le Cardinal Pie, Louis de Bonald, le journal L'Univers... Ils ont fourni abondamment les Zouaves pontificaux à l'heure où le Pape, dépouillé par la force de ses Etats Pontificaux, était devenu "le Prisonnier du Vatican".
Le Pape St Pie X condamna fermement la "séparation de l'Eglise et de l'Etat" en 1905 (en fait, la privation délibérée des moyens d'action de l'Eglise dans la société) et interdit même aux catholiques français d'obéir à la loi de séparation. Comme les Ultras, il proclamait un catholicisme intégral, contre le libéralisme.
Tout cela se résume en une phrase évangélique : "On ne peut servir Dieu et le monde." Autrement dit, on ne peut tout accepter d'une société athée et se réclamer du christianisme en même temps : entre les deux, il faut choisir.

Elle n'a pas tort, la dame qui parle bien...
Les régimes athées du XXème siècle tombent les uns après les autres. L'URSS est tombée : la Russie sera bientôt plus orthodoxe que du temps des tsars, la Pologne est plus catholique que jamais, la Lituanie se réveille. La Chine et le Vietnam peinent à contenir leurs chrétiens, qui évangélisent sans arrêt malgré les persécutions sanglantes. Les régimes athées du Proche-Orient et du Moyen-Orient s'effondrent et c'est la population elle-même qui ramène l'islam au pouvoir.
L'athéisme est une aberration, contraire à la nature même de l'homme qui ne peut vivre sans croire au bien, au vrai, à une certaine idée de justice et de grandeur. Les régimes athées ne sont pas viables, sauf à s'imposer par la contrainte et à s'acharner contre la nature humaine qui cherche à reprendre ses droits.

@Resurection :
La vertu de force n'est pas du tout en contradiction avec la charité. Sans quoi ce ne serait pas une vertu.
Si vous condamnez toute forme de violence pour la défense de la foi, alors vous condamnez aussi en bloc les destructions des temples païens par les saints, les croisades en Terre Sainte et dans le sud de la France, l'Inquisition, la Reconquista, la victoire de Lépante, les chouans et les Vendéens, les Cristeros... 2000 ans de batailles, en somme, une bagatelle.
Essayer de convertir est le premier mouvement, cela marche pour les "âmes bien nées" égarées sans mauvaise volonté de leur part. Mais pour les endurcis qui s'acharnent volontairement à pécher et à en rajouter, le mieux qui vous puissiez faire, c'est les empêcer de nuire.
Il ne faut pas oublier que les scandales publics sont des occasions de chute pour ceux qui en sont les témoins. C'est pour cette raison que l'Eglise les a toujours combattus : à défaut de les sauver (puisqu'ils ne le veulent pas), il faut au moins les empêcher de faire tomber les autres.

The director pretends to be "appalled" by these demonstrations, and therefore openly lies. He has been receiving thousands of letters, e-mails and phone calls for six months, and publicly complained about it in September in the French newspapers.
This is a piece of "desinformation", French Press Agency TM, as usual... Anyway, the French version of this report is even worse. They just cannot fool the strangers as they fool our fellow citizens. French people have become so used to anticatholic propaganda, that there is no limit anymore to official lies. The nastier, the better.

L'Agence de Désinformation Nationale, en toute objectivité : "Soutien à un théâtre attaqué par des intégristes", "des catholiques fondamentalistes se sont rassemblés pendant la pièce"...
Le top, tout de même, c'est l'interview du directeur du théâtre, qui "déplore" l'impossibilité de "débattre en toute tranquillité". Les milliers d'appels téléphoniques et de mails qu'il a reçus pendant l'été ne devaient sans doute pas constituer une invitation suffisamment claire à "discuter".

Castellucci s'est revendiqué lui-même, en 2002, comme héritier et imitateur de Lucifer. C'est un fil rouge qui conduit toutes ses pièces : de l'inversion de la trilogie de Dante (Paradiso froid et désespérant, Inferno lieu de vie et d'épanouissement), au Voile noir du pasteur (prochainement jouée en Italie, aussi immonde que l'actuelle), en passant par les obscénités insoutenables de Engonidia et Paris.
La position de ceux qui soutiennent une "bonne volonté" de l'auteur et une "interprétation chrétienne de la pièce" commence à devenir très inconfortable.

Il ne manquait plus que la musique à la mode et les petites chansons gestuées pour touchr le fond du ridicule. Indice de "l'élévation spirituelle" de ce genre de rassemblements.
Par pitié, Très Saint Père, mettez fin à ces mascarades. Vous n'avez même pas l'excuse de servir le Bon Dieu de cette façon-là (à moins qu'Il ne soit plus "le Dieu jaloux" et qu'Il aime être confondu avec la foule kami et des démons africains ?).

@fredsinam :

Oui, j'ai bien compris que depuis Vatican II l'Eglise prétend réinventer une tradition dont elle se serait éloignée depuis... les guerres de religion... ah non puisqu'avant il y avait eu les croisades... ah oui mais il y la reconquête de l'Espagne qui a commencé dès le VIIIème siècle... et avant c'était Clovis qui se battait contre les ariens... et puis le catholicisme religion d'Etat dans l'Empire romain... Bon, en fait, on efface tout ce qu'a toujours prôné l'Eglise et on recommence.
D'ailleurs, tant qu'on y est, il faudrait remanier un peu la Somme théologique parce que St Thomas s'est lourdement trompé. Hein ? C'est ce bouquin qui est le fondement du concile de Trente ? Bah, de toute façon, maintenant, on a Vatican II. C'est dépassé, Trente, non ?

La Vérité est. C'est une Personne et elle ne change pas.

@VVV.JNSR :

Il n'est pas exagéré de dire que ce qui a été fait pendant 2000 ans (et même plus de 6000 ans, en comptant l'Ancien Testament) appartient à une certaine "tradition". Des actes répétés, canonisés même, pendant 6000 ans, constituent bien une manière de faire qui est considérée comme bonne, et par les plus hautes autorités de l'Eglise.
Vous arrivez, avec votre doctrine mi-XXème siècle, et prétendez gommer ce que l'Eglise a toujours fait et approuvé.

L'argument "d'anachronisme" ne fonctionne même pas : des Cristeros ont été canonisés par Benoît XVI. Or les Cristeros, si ce n'est pas une insurrection catholique armée contre le pouvoir en place, je ne sais pas ce que c'est.

Certains refusent les oeufs, l'huile, les banderoles et les occupations de scène au nom d'une prétendue "non-violence" de la religion chrétienne.

L'Ancien Testament est rempli de ces combats menés par les Rois et les Juges, avec la bénédiction de Dieu et l'assurance de la victoire.
St Martin et St Maurice étaient soldats. St Bernard a prêché la croisade. St Louis, le Roi-chevalier, en a conduit deux. St Dominique a été le premier Grand Inquisiteur, chef d'une institution qui a condamné à mort 10% des inculpés pour hérésie. Ste Jeanne d'Arc a combattu en tête des partisans du Roi de France. St Vincent de Paul a participé à la guerre civile de la Fronde. Les volontaires français des Zouaves pontificaux se sont battus sous la bannière du Sacré-Coeur contre l'armée piémontaise et les révolutionnaires italiens, pour la défense du pouvoir temporel du Pape. Les Cristeros et les catholiques espagnols, dont plusieurs dizaines ont été béatifiés ou canonisés par Jean-Paul II et Benoît XVI, ont pris les armes pour la défense de la foi catholique.

Où avez-vous vu que la religion catholique était non violente ? Elle canalise la violence, elle l'ordonne, elle la subordonne à la protection du bien commun, dont le plus grand est la foi. Mais elle n'a jamais refusé la violence.
Ce pacifisme à outrance n'est que le fruit de la subversion soviétique en occident, tout au long du XXème siècle. Ouvrez les livres d'histoire de vos enfants : on n'y apprend plus aucune guerre ni bataille, sauf les deux dernières guerres mondiales, et encore n'est-ce que pour considérer les souffrances des civils et des soldats. Un véritable esprit de défaite (signature de la subversion).

Il existe une utilisation légitime de la violence, et nous sommes en plein dedans.

Coup monté.
Un attentat "islamiste" non revendiqué ? Comme par hasard, une semaine jour pour jour avant le premier procès des catholiques ?
Comme par hasard aussi, alors que les autres journaux récitent la dépêche de l'AFP sans ajouter de commentaire, Le Monde sort un dossier complet sur le sujet en insistant lourdement sur le parallèle "évident" des intégrismes.
Comme par hasard aussi, M. Mitterrand, qui dit avoir "veillé personnellement" à la neutralisation des catholiques (on sait maintenant d'où viennent les pressions permanentes sur la PJ et les magistrats), fait lui aussi ce grossier amalgame devant l'Assemblée Nationale... où quelques députés commençaient à exprimer certaines sympathies à notre endroit.
Les "deux individus" que personne n'a vu sauf la police (qui reçoit beaucoup d'ordres en ce moment) ont drôlement bien visé pour atteindre la fenêtre du premier coup. Pour parachever le tout, le soir du bouclage du numéro, à 1h du matin seulement, les locaux de la rédaction étaient vides ! Incroyable, non ?

Mince, on ne peut pas lui faire faire un grand sourire, au garde suisse ?
:-)

La présence d'un abbé très charismatique en tête de la manifestation (l'Abbé Beauvais, curé de St-Nicolas) a permis d'éviter les débordements qui auraient pu naître des initiatives individuelles de certains esprits échauffés. Plusieurs fois, il a imposé de longs moments de silence absolu aux manifestants pour faire redescendre la tension.
C'est lui, également, qui a sauvé la manifestation alors qu'elle se dispersait sous l'effet du gaz poivré. Appuyé par les autres abbés, il a entonné un puissant "Je vous salue Marie", s'est agenouillé au milieu de la chaussée, et tous les autres ont suivi.

Prêtres, évêques, soyez des chefs ! Vos ouailles n'attendent que ça. Reprenez le rôle qui est le vôtre par nature !

@coeur percé :
Vous avez raison, et en plus, j'ai fait une confusion.
Il y avait d'une part un métropolite syriaque orthodoxe antiochien, qui participait à la manifestation autorisée, dans un esprit d'oecuménisme et au nom du respect de toutes les religions. Et d'autre part, un groupe de jeunes catholiques chaldéens et araméens (les deux paroisses voisines de St-Nicolas sans doute ?) ont aussi participé à la manifestation non autorisée devant le théâtre. La manifestation légale, qui devait à l'origine aboutir au théâtre avant le début de la représentation, a en effet été détournée à la dernière minute.