On pourrait bientôt payer ses achats avec la paume de sa main en France

Aux États-Unis ou en Chine, il est déjà possible de régler des achats avec sa main dans certains magasins. Amazon a notamment équipé ses épiceries de cette technologie que le leader mondial des terminaux de paiement Ingenico souhaite importer en France. Pour créer ce nouveau terminal de paiement permettant d'effectuer des achats avec la main, les chercheurs d'Ingenico ont créé un mode d'identification surprenant qui consiste à prendre une empreinte palmaire.

Première étape, placer sa main au dessus d'un premier capteur pour enregistrer sa biométrie. C'est une lumière infrarouge qui capte ce qu'il se passe dans la paume. "Ça a capté une image du schéma veineux de votre main et cette image-là est immédiatement encryptée de sorte que la transformée mathématique qu'on utilise ne permette pas de revenir en arrière", explique Pierre Quentin, le directeur technique. Cette empreinte veineuse est unique et 100 % personnelle. "Même les jumeaux ont des schémas veineux différents", précise Romain Colnet, responsable innovation chez Ingenico. "En gros, à partir du moment où vous avez terminé votre puberté, le schéma ne bouge pas jusqu'à votre mort".

Des tests en supermarché dès la fin 2024

Les informations sont ensuite stockées sur une base de donnée protégée, tout comme le nom, le prénom et la carte bancaire qu'on veut y associer. Il ne reste plus qu'à payer en plaçant sa paume au dessus du terminal bancaire équipé d'un lecteur.

Pour Ingenico, cette technologie est un moyen de payer plus sûr que les empreintes digitales ou la reconnaissance faciale. "Si je vous coupe la main, que vous n'avez plus de sang, ça ne fonctionne pas", rassure Romain Colnet, le responsable innovation. Même chose avec une photo de main puisque la technologie permet de détecter si vous êtes bien une personne vivante. "Dans cette technologie, on a un consentement. Si vous mettez votre main, le paiement est effectué. Si vous ne la mettez pas, rien ne se passe", explique encore Romain Colnet.

L'entreprise espère introduire ce mode de paiement au plus vite en France et espère commencer les tests en supermarché dès la fin de l'année 2024.