shazam
212,1 k
51:22
La secte des assassins « Membres d’une secte shiite active au Moyen Age, implantés en Perse, les Assassins firent, par leurs méthodes criminelles, trembler Croisés et Mongols, s’en prirent à Richard …Plus
La secte des assassins
« Membres d’une secte shiite active au Moyen Age, implantés en Perse, les Assassins firent, par leurs méthodes criminelles, trembler Croisés et Mongols, s’en prirent à Richard Cœur de Lion comme à Saladin. »
(Florian Bresson, site : Les clés du moyen orient, les Assassins.)
-
Source vidéo : www.youtube.com/watch
shazam partage ceci
1730
Un lien pour approfondir le sujet :
La secte des "Assassins" : une des premières organisations terroristes de l'Histoire ?
Radio France :
« La secte des "Assassins" : une des premières organisations terroristes de l'Histoire ?
Le terrorisme trouverait-il ses origines au Moyen Âge ? Au micro de Jean Lebrun, l'historienne Anne-Marie Eddé expliquait en quoi "les Assassins", cette secte islamique …Plus
Un lien pour approfondir le sujet :
La secte des "Assassins" : une des premières organisations terroristes de l'Histoire ?

Radio France :
« La secte des "Assassins" : une des premières organisations terroristes de l'Histoire ?
Le terrorisme trouverait-il ses origines au Moyen Âge ? Au micro de Jean Lebrun, l'historienne Anne-Marie Eddé expliquait en quoi "les Assassins", cette secte islamique ayant existé entre le XI et XIIIe siècles, adoptaient déjà certains modes d'action terroristes préfigurant ceux des organisations contemporaines. »

France Culture :

C'est l'explorateur italien Marco Polo qui révèle aux Occidentaux l'existence de la secte. Les combattants sont surnommés "hashashine", "consommateurs de haschich" en arabe. Surnom qui a été transformé en Occident pour créer le mot "assassin".
Mais contrairement à la légende, ils ne fumaient pas de haschich pour tuer. Ce surnom vient de leurs ennemis qui se moquaient de leur comportement suicidaire.
-
Peinture :
Une peinture médiévale représente le meurtre d'un vizir persan du 11e siècle par un membre des fedayins, « ceux qui se sacrifient ».
shazam
Peinture médiévale représentant le meurtre d'un vizir persan du 11e siècle par un membre des "fedayins" : « ceux qui se sacrifient ».
Guiharan partage ceci
12
4) Documentaires TV.
Émissions intéressantes dénichées sur Gloria TV...
Voir aussi ma Sélection de bons FILMSPlus
4) Documentaires TV.

Émissions intéressantes dénichées sur Gloria TV...
Voir aussi ma Sélection de bons FILMS
shazam
La secte des Assassins (1090-1257)
Stratégies de terreur

1) L’assassinat spectaculaire : Quelques fois, un novice est admis à voir le Maître. Celui-ci lui demande alors s’il est prêt à recevoir le paradis. Le novice répond que oui. Il reçoit alors un poignard et le nom d’une cible à éliminer. La méthode exige que l’acte soit le plus spectaculairement possible. De préférence un jour de marché …Plus
La secte des Assassins (1090-1257)

Stratégies de terreur

1) L’assassinat spectaculaire : Quelques fois, un novice est admis à voir le Maître. Celui-ci lui demande alors s’il est prêt à recevoir le paradis. Le novice répond que oui. Il reçoit alors un poignard et le nom d’une cible à éliminer. La méthode exige que l’acte soit le plus spectaculairement possible. De préférence un jour de marché mais surtout le vendredi, juste après la prière collective, heure de grand rassemblement. « Frapper les esprits », semer la terreur, traumatiser les assistants, tels semblent être les objectifs du Cheikh al-Djabal. Une telle opération exige minutie et préparation. Parfois cette dernière dure jusqu’à deux ans. Les fidaïs se déguisent en marchands, approchent l’entourage de leur future victime et gagnent sa confiance. Jusqu’à ce qu’il leur soit possible de passer à l’action.
2) L’infiltration : Pour créer une illusion d’ubiquité, les assassins tiennent à se montrer partout, surtout là où on ne les attend pas. Ils poussaient leurs missions jusqu’à l’entourage immédiat des princes et des rois, pour mieux les terrifier et les vassaliser par la suite. Qu’on en juge par cette histoire :
« Le sultan Sindjar, qui régnait dans le nord-ouest de la Perse, s’était déclaré l’ennemi des nouveaux sectaires : un matin à son réveil, il trouve un stylet près de sa tête, et au bout de quelques jours il reçoit une lettre ainsi conçue : « Si nous n’avions pas de bonnes intentions pour le sultan, nous aurions enfoncé dans son cœur le poignard qui a été placé près de sa tête. ». Sindjar fit la paix, par crainte, et accorda à Hassan, à titre de pension, une partie de ses revenus. »
3) La superstition : Faire croire, faire circuler une quantité incroyable de légendes à la fois terrifiantes et hagiographiques sur eux, telle fut l’autre stratégie des Assassins. Cette activité fut si bien menée qu’on ne pouvait, de leur vivant même, distinguer la vérité du tissu de récits fictifs, de croyances et de superstitions les entourant. On dit par exemple que Saladin avait décidé de les laisser tranquille envoyant un soir Sinân en personne à l’intérieur de sa tente bien gardée. Cette autre arme fut autrement plus efficace dans les cours d’Orient…

L'ouragan d'Houlagou
Les Bâtinis menèrent plusieurs tentatives d’assassinat infructueuses contre le petit-fils de Gengis Khan, Houlagou. Celui-ci était décidé de les rayer de la surface de la terre. En 1255, le dévastateur mongol assiège Alamout et finit par avoir raison de ses occupants. Il capture en 1257 le Grand Maître de l’époque, auquel il réserva le supplice d’être écorché vif, massacra ses adeptes et détruisit toute l’infrastructure ismaélite, y compris leur précieuse bibliothèque. Les autres places fortes tombèrent dans les mêmes conditions. Quelques Assassins ont continué à survivre, sans grande influence. Malheureusement, l’ouragan mongol continua vers Bagdad, qu’il mit à feu et à sang pour liquider aussi la dynastie des Abbassides. Naravas

anglesdevue.canalblog.com/…/5936647.html