00:21
J.-P. Pernaut, honneur du journalisme ! Aux esprits chagrinés par mon titre, je conseille de visionner le JT de 20h du 20/06/2013 sur TF1.fr. Ils verront un tout autre traitement de l'affaire : Gilles …Plus
J.-P. Pernaut, honneur du journalisme !
Aux esprits chagrinés par mon titre, je conseille de visionner le JT de 20h du 20/06/2013 sur TF1.fr. Ils verront un tout autre traitement de l'affaire : Gilles Bouleau annonce simplement la peine de 2 mois (omettant les 2 mois de sursis et le montant de l'amende), et bien sûr sans rappeler le motif dérisoire à l'origine de cette condamnation -- cela aurait risqué d'ouvrir les yeux du téléspectateur de TF1...
blanche52
Bravo Monsieur ! on se doute que ce n'est pas facile pour vous en ce moment ...
Tonino
J.-P. Pernaut, honneur du journalisme...
Merci de m'avoir fait rire car je n'ai pas le moral aujourd’hui avec ce temps pourrie.
Plus
J.-P. Pernaut, honneur du journalisme...

Merci de m'avoir fait rire car je n'ai pas le moral aujourd’hui avec ce temps pourrie.
Jésus est Dieu
Un bébé rom, c’est 5.000 euros le kilo
www.bvoltaire.fr/…/un-bebe-rom-ces…,27669
15.000 euros. C’est la somme qu’il vous faut débourser pour l’acquisition d’un bébé rom tout frais, livré le 29 mai dernier dans un hôpital de Seine-et-Marne. Une petite règle de trois plus tard, cela représente quelque 5.000 euros le kilo. Le prix d’un bon caviar, pour donner un ordre de grandeur. La traçabilité …Plus
Un bébé rom, c’est 5.000 euros le kilo
www.bvoltaire.fr/…/un-bebe-rom-ces…,27669

15.000 euros. C’est la somme qu’il vous faut débourser pour l’acquisition d’un bébé rom tout frais, livré le 29 mai dernier dans un hôpital de Seine-et-Marne. Une petite règle de trois plus tard, cela représente quelque 5.000 euros le kilo. Le prix d’un bon caviar, pour donner un ordre de grandeur. La traçabilité est assurée, puisque la mère et la grand-mère de la petite fille en question ont été retrouvées dans un camp de Champs-sur-Marne.
Je ne sais pas ce qui est passé par la tête des autorités compétentes, mais les deux pauvres femmes incomprises ont été interpellées et mises en examen. Et il faut voir les chefs d’inculpation avancés : pour la mère, délaissement de mineur de moins de 15 ans compromettant sa santé ou sa sécurité ; pour la grand-mère, provocation à l’abandon d’enfant. Non, mais, on rêve ! Deux femmes qui pensaient bien faire en offrant à leur descendance, dans un élan altruiste, un cadre plus propice à son épanouissement qu’un camp de fortune. C’est dégueulasse.
Bon, bon, il y a bien eu ce petit versement de 15.000 euros retrouvés chez elles – en liquide, c’est plus commode. Mais c’était probablement pour payer les frais inhérents à la grossesse et à la naissance, rien de plus. L’important de l’histoire reste que cet acte désintéressé satisfaisait toutes les parties. C’est vrai, quoi, la vente de cette petite fille n’enlevait rien à personne, comme qui dirait. La mère ? Les 15.000 euros lui auraient tôt fait oublier la péripétie. Le père ? Retourné en Roumanie, cela lui évitait une garde partagée compliquée. La fille ? On n’était pas obligé de tout lui dire. Et puis, elle aurait bien compris un jour, sans moufeter, le bien-fondé de tout ça.
Mais surtout, il y a les heureux acquéreurs, dont la vie aurait pu être emplie de rires colorés et de gazouillis chatoyants. Alors pourquoi la justice vient-elle fourrer son nez dans une simple transaction entre citoyens ? Injustement culpabilisés, les parents pécuniaires en sont venus à se rendre d’eux-mêmes à la police. Emportant dans leur chute deux intermédiaires, qui n’avaient rien fait d’autre que prélever leur commission d’agence pour la mise en relation des acheteurs et des vendeurs ― sans oublier la dimension conseil, bien entendu. Bref, c’est nul, tout le monde sort perdant dans cette histoire.
La petite fille a donc été prise en charge par les services sociaux, qui devraient lui trouver une famille d’accueil. Décision plus injuste encore, le premier enfant de la jeune Rom a également été enlevé à sa mère pour être placé. Mais enfin ! Si elle avait dû l’abandonner, celui-là, elle l’aurait fait depuis belle lurette. Et s’il est toujours là, c’est bien que personne n’en veut ! Alors, qu’on arrête de lui chercher des poux.
On notera, pour mémoire, que le cours du bébé rom et celui du bébé breton évoluent en parallèle dans les dernières cotations, puisqu’un couple de Saint-Brieuc a récemment fait affaire avec une mère porteuse pour la même somme de 15.000 euros. C’est heureux pour les enfants qui naissent, comme vous ne le savez que trop, libres et égaux en droits. Le dommage de l’histoire, c’est que la mère porteuse en question est finalement partie avec l’argent et le bébé.
Ah, c’est compliqué, tout ça ! Entre celle qui veut garder le bébé qu’elle avait pré-vendu, et celle qui l’a vendu alors qu’elle était censée le garder… Il serait pourtant si simple de mettre tout le monde d’accord : que celles qui ne veulent plus de leurs enfants lèvent le doigt, afin que celles qui en veulent encore les adoptent. Resterait à mettre à plat le différend financier. Une idée qui me vient, comme ça, à chaud : pourquoi pas, au nom du principe d’égalité, une réformette de la Sécu, qui autoriserait la solidarité nationale à prendre en charge les frais occasionnés par les emplettes néo-natales ?
fr.sourire
Bravo Jean-Pierre !
Jésus est Dieu
Encore et toujours 2 poids, 2 mesures : (info du 18 juin, tombée au même moment que la condamnation de Nicolas à 4 mois de prison, dont 2 mois ferme, et 1000€ d'amende ; en comparution immédiate et avec incarcération immédiate !)
www.lanouvellerepublique.fr/…/Elle-refuse-le-…
"Elle refuse le test ADN : 100 jours-amende à 10 €"
Peine légère pour Fanny P. 31 ans, la militante antifasciste qui …Plus
Encore et toujours 2 poids, 2 mesures : (info du 18 juin, tombée au même moment que la condamnation de Nicolas à 4 mois de prison, dont 2 mois ferme, et 1000€ d'amende ; en comparution immédiate et avec incarcération immédiate !)
www.lanouvellerepublique.fr/…/Elle-refuse-le-…
"Elle refuse le test ADN : 100 jours-amende à 10 €"

Peine légère pour Fanny P. 31 ans, la militante antifasciste qui avait refusé de se soumettre à un test ADN après avoir été condamnée pour rébellion.

Accusée d'avoir donné un coup de tête à un policier – en civil – lors de la Gay Pride de mai 2011 à Tours, Fanny P., 31 ans, militante antifasciste engagée dans la défense des sans-abri et des sans-papiers, avait écopé d'une peine de trois mois de prison avec sursis et de 1.300 euros d'amende.
Six mois plus tard, elle était convoquée au commissariat de police de Tours pour s'y soumettre à un test ADN (par la salive), en vue de l'enregistrement de son empreinte génétique dans le fichier national des empreintes génétiques (FNAEG). Soutenue par une vingtaine de militants, dont la présidente de la Ligue des droits de l'homme, Catherine Lison-Croze, et le porte-parole de Chrétiens migrants, Louis Barrot, qui ont témoigné à la barre, la jeune femme s'est longuement justifiée sur ce choix politique, confirmant son opposition au fichage génétique, évoquant une atteinte à sa vie privée et à son intimité : « Une fois qu'on est fiché, c'est à vie, ça n'est pas un acte banal, on devient suspect privilégié. »

Des arguments balayés par le procureur de la République, Joël Patard, qui parlait de « digressions philosophiques et doctrinaires de personnes qui invoquent les grands principes démocratiques et qui sont les premières à s'asseoir dessus. »
Le procureur, qui a requis cent jours-amende à 10 €, a été suivi par le tribunal.