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jamacor
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Bach, Le Christ gisait dans les liens de la mort, BWV 4 Christ lag in Todesbanden (Le Christ gisait dans les liens de la mort) (BWV 4), est une cantate de Johann Sebastian Bach composée en 1707. Le …Plus
Bach, Le Christ gisait dans les liens de la mort, BWV 4

Christ lag in Todesbanden (Le Christ gisait dans les liens de la mort) (BWV 4), est une cantate de Johann Sebastian Bach composée en 1707.

Le choral de la cantate est fondé sur le choral homonyme de Martin Luther. Dans cette œuvre de jeunesse qui est une des toutes premières cantates qu'il ait composées, Bach a utilisé dans les sept différents mouvements pour voix les paroles inchangées des sept strophes du choral et son air comme cantus firmus tout au long de la pièce. Bach composa tôt cette cantate chorale, entre 1707 et 1713 si l'on en croit une comparaison du style de la composition avec des manuscrits de cette époque. Il s'agit peut-être d'une pièce de démonstration pour le poste d'organiste à Mühlhausen pour Pâques de 1707. Il était encore dans sa vingtaine, sept ans avant la série des cantates de Weimar commencée en 1714 avec Himmelskönig, sei willkommen, (BWV 182), et quinze ans avant qu'il ne commence un cycle annuel de cantates à Leipzig au milieu de l'année 1724. Comme seules des copies de la période de Leipzig ont été préservées, la date de la première représentation nous est inconnue. La cantate montre des ressemblances avec une composition de Johann Pachelbel fondée sur le même choral. Les lectures prescrites du jour étaient 1 Cor. 5:6–8, et Marc 16:1–8, la résurrection de Jésus. Le choral de Luther est un important cantique de Pâques dans le luthéranisme allemand, similaire à Gelobet seist du, Jesu Christ (cantique) pour Noël. Il souligne la lutte entre la vie et la mort. La troisième strophe se rapporte à la « piqûre de la mort » telle que mentionnée dans le 15e verset de la première épître aux Corinthiens. La cinquième strophe se réfère à « Osterlamm », le bouc émissaire. La strophe finale rappelle la tradition de la cuisson et du repas du pain pascal. À la différence des cantates chorales de Leipzig, le texte du choral demeure inchangé. Introduites par une sinfonia instrumentale, les sept strophes sont disposées en sept mouvements.