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Mondialisme et catholicisme. 2013, l'année du sursaut? Les catholiques avaient tout pour comprendre leur époque. Mais en un peu plus d'une génération tout a été rendu confus. Des pans entiers de leur …Plus
Mondialisme et catholicisme. 2013, l'année du sursaut?

Les catholiques avaient tout pour comprendre leur époque. Mais en un peu plus d'une génération tout a été rendu confus. Des pans entiers de leur héritage ont été abandonnés. Cette vidéo revient sur ce carnage spirituel, elle traite aussi de l'actualité de l'année 2012 et fixe le cap pour un sursaut en 2013.
ESCHATON
Catholique et Français
Oui, certes, cher Eschaton, mais il semble que le Saint Père ne le fera pas de sa propre volonté, mais contraint et forcé et donc, sans mérite ni gloire. C'est bien triste ! A ce sujet, des gens malhonnêtes, ignorants ou mal intentionnés ayant fait courir le bruit que Jean Paul II avait obéi exactement aux demandes de Notre Dame en 1984, je remets ici un petit extrait de l'ouvrage de frère …Plus
Oui, certes, cher Eschaton, mais il semble que le Saint Père ne le fera pas de sa propre volonté, mais contraint et forcé et donc, sans mérite ni gloire. C'est bien triste ! A ce sujet, des gens malhonnêtes, ignorants ou mal intentionnés ayant fait courir le bruit que Jean Paul II avait obéi exactement aux demandes de Notre Dame en 1984, je remets ici un petit extrait de l'ouvrage de frère François. Je connais personnellement frère François, qui est reconnu comme l'un des meilleurs et des plus sérieux spécialistes mondiaux de Fatima; comme sa famille que je connais également, c'est un homme profondément honnête et limpide, droit et consciencieux et je suis convaincu lorsqu'il affirme que Jean Paul II n'a absolument pas répondu loyalement aux Demandes de Notre Dame en 1984; il affirme, sur preuves, que ceux qui soutiennent le contraire (même haut placés dans la hiérarchie Catholique...) sont des MENTEURS; je renvoie les personnes qui veulent connaitre les détails de ce dossier brûlant à son admirable ouvrage "Fatima, Salut du monde": en voici tout de même quelques extraits relatifs à Jean-Paul II et la prétendue "Consécration de 1984" : "...Pour le premier anniversaire de l’attentat du 13 mai 1981, Jean Paul II décida de se rendre à Fatima. Deux mois avant l’événement, le 21 mars 1982, sœur Lucie eut avec le nonce de Lisbonne et l’évêque de Fatima, Mgr do Amaral, un long entretien au cours duquel elle rappela les conditions exigées par le Ciel au sujet de la consécration de la Russie.
VOYAGE DE JEAN-PAUL II À FATIMA, LE 13 MAI 1982

Le 13 mai, à Fatima, la messagère de Notre-Dame eut le privilège d’une entrevue seule à seul avec le Souverain Pontife. Elle lui remit alors une lettre qu’elle avait écrite à son intention. (...) La voyante avertissait le Souverain Pontife que les visions du Secret représentaient, de manière allégorique, les malheurs qui frappaient le monde et l’Église puisque la hiérarchie s’obstinait à ne pas satisfaire aux demandes du Ciel. (...) Mais, durant les vingt à vingt-cinq minutes que dura leur entretien, Jean-Paul II tenta de la convaincre qu’il n’était « ni nécessaire ni prudent de révéler le contenu du troisième Secret, vu que le monde ne le comprendrait pas ». Il éluda la question de la consécration de la Russie en disant qu’il parlerait de « toutes ces choses » aux évêques, pendant le synode de 1983... Toute sa prédication durant son séjour à Fatima fut une interprétation des révélations de Notre-Dame à la lumière... du Père Dhanis, jésuite moderniste. Quant à la dévotion réparatrice, non seulement il ne l’approuvait pas, mais, visiblement, il la réprouvait, puisqu’en citant l’une des prières enseignées par Notre-Dame le 13 juillet 1917, le Pape dit bien : « en réparation des péchés », mais il omit : « commis contre le Cœur Immaculé de Marie ». En outre, Jean-Paul II prêcha sa théologie personnelle de la consécration, c’est-à-dire non pas la consécration à Marie ou au Cœur Immaculé de Marie, mais l’offrande à Dieu par Marie. Dans son homélie du 13 mai, le Pape laissa entendre faussement que ses prédécesseurs avaient déjà répondu aux demandes de « la Dame du message » : « Pie XII a voulu consacrer au Cœur Immaculé de Marie tout le genre humain et spécialement les populations de la Russie. N’a-t-il pas, par cette consécration, donné satisfaction à la résonance évangélique de l’appel de Fatima ? » Quant à lui, il prétendait vouloir seulement « accomplir une fois encore ce que mes prédécesseurs ont déjà fait : confier le monde au Cœur de la Mère ». Après la cérémonie, Jean-Paul II insinua qu’il avait satisfait aux requêtes célestes. À la sacristie du sanctuaire, quand un évêque le félicita d’avoir consacré le monde, il répondit en souriant : « Et aussi la Russie. » De surcroît, au lendemain de son voyage au Portugal, lors de l’audience du 19 mai, en évoquant la " consécration " du 13 mai, il affirma : « J’ai cherché à faire tout ce qui pouvait être fait dans les circonstances concrètes pour mettre en évidence l’unité collégiale de l’évêque de Rome avec tous ses frères dans le ministère et le service épiscopal du monde. » La conclusion s’impose, l’abbé de Nantes la tira dans son éditorial intitulé " L’imposture suprême ", Jean-Paul II avait fait semblant d’obéir à Notre-Dame : « Le pire est qu’il a voulu faire accroire aux bons qu’il faisait tout le nécessaire, tout l’humainement possible, tout ce qu’une prudence surnaturelle lui inspirait de faire. Tandis qu’il montrait aux méchants qu’il n’était pas dupe des légendes et affabulations et hystéries fatimistes. Et qu’il n’exigeait pas qu’on y croie, qu’il ne demandait aucun effort à personne. »

LE FERME TÉMOIGNAGE DE SŒUR LUCIE

Quelle était alors la pensée de sœur Lucie ? (...) Le 14 mai 1982, elle eut un long parloir, au carmel de Fatima, avec Mgr Hnilica, le Père Sebastian Labo, don Luigi Bianchi, et le provincial des carmes. « Ma sœur, lui demanda don Bianchi, hier dans son acte d’offrande le Pape a-t-il vraiment consacré la Russie au Cœur Immaculé de Marie ? » De l’index, sœur Lucie eut un geste de dénégation. Puis, des deux mains, elle dessina la forme du globe terrestre en expliquant que, pour répondre à la requête de Notre-Dame, il faudrait que chaque évêque fasse une consécration publique et solennelle. Elle fit remarquer que la Russie n’avait pas été l’objet de la consécration. Or, Dieu voulait « la consécration de la Russie et uniquement de la Russie, sans aucune adjonction » ; car « la Russie est un immense territoire, bien circonscrit, et sa conversion se remarquera, montrant ainsi ce qu’on peut obtenir par la consécration au Cœur Immaculé de Marie ». (...) Sœur Lucie ayant de nouveau témoigné des volontés du Ciel, auprès du nonce, le 19 mars 1983, et Mgr Beltritti, patriarche de Jérusalem, les ayant rappelées aux évêques du synode de 1983, Jean-Paul II se décida à écrire, le 8 décembre 1983, aux évêques du monde entier. Il les informait de la cérémonie qui aurait lieu à Rome le 25 mars 1984 afin qu’ils puissent, ce jour-là, « renouveler » avec lui la consécration. (...) Au carmel de Coïmbre, le jeudi 22 mars 1984, madame Eugénia Pestana, sa vieille amie, demanda à Lucie : « Alors, dimanche, c’est la consécration ? » La voyante fit encore signe que non et déclara : « Cette consécration ne peut avoir un caractère décisif » puisque « la Russie n’apparaît pas nettement comme étant le seul objet de la consécration ». (...)
Lors de l'entrevue du 13 mai 1991
À la fin des années quatre-vingts, Jean-Paul II adopta alors le parti de travestir les promesses de Fatima. L’éclatement de l’Union soviétique et la fin des persécutions contre l’Église orthodoxe lui en donnaient le prétexte, ne pouvaient-ils pas en paraître la réalisation ? Ce qui serait à partir de cette époque " la vérité officielle " sur le message de Fatima se répandit partout. Mais ce n’était qu’un mensonge, parce que la conversion de la Russie promise par Notre-Dame n’était pas encore accomplie. Au contraire, le conflit entre le Saint-Siège et le patriarcat de Moscou n’a fait qu’empirer sous le pontificat de Jean-Paul II, à la suite de la réorganisation de l’Église catholique latine décrétée par lui en 1991, en Russie, en Biélorussie et au Kazakhstan. Aujourd’hui encore, la loi de la Fédération de Russie sur la liberté de conscience et sur les associations religieuses, entrée en vigueur le 1er août 1997, oblige chaque paroisse catholique à s’inscrire annuellement dans un registre officiel, comme s’il s’agissait d’une secte quelconque, genre témoin de Jéhovah, et cette inscription peut être annulée, arbitrairement, à tout moment.

LE CARDINAL RATZINGER PARLE DU SECRET

Alors que le Secret de Fatima était occulté par la loi du silence imposée par les Papes depuis 1960, le cardinal Ratzinger, préfet de la Congrégation pour la doctrine de la foi, prit la liberté de l’enfreindre en répondant, en août 1984, aux questions du journaliste Vittorio Messori. « Avez-vous lu ce qu’on appelle le "troisième secret de Fatima", celui que sœur Lucie envoya [ ? ! ] au pape Jean, qui n’a pas voulu le révéler, et qui a ordonné de le déposer dans les archives ?
– Oui, je l’ai lu.
– Pourquoi n’est-il pas révélé ?
– Parce que, selon le jugement des Papes, cela n’ajoute rien d’autre à tout ce qu’un chrétien doit savoir de la Révélation : un appel radical à la conversion, la gravité absolue de l’histoire, les périls qui menacent la foi et la vie du chrétien, et donc du monde. Et puis l’importance des derniers temps. » (...)
Un an plus tard, le préfet de la Congrégation pour la doctrine de la foi reparla du « message de Fatima », dans son livre Entretien sur la foi, en le mettant en relation avec « une possibilité de fin imminente de l’histoire ». Ses déclarations contenaient des réminiscences du troisième Secret : « L’Église, écoutant le message vivant du Christ donné par l’intermédiaire de Marie à notre temps, sent la menace de ruine de chacun et de tous, et répond par une pénitence et une conversion résolues. » Toutefois, l’abbé de Nantes s’étonnait que le discours du cardinal sur Fatima tourne court brusquement : « Je crains que Vous-même, intoxiqué par les diaboliques critiques du doux Père Dhanis, consulteur au Saint-Office, vous ne vouliez pas donner foi au message de salut, puisque vous ne faites aucune mention des demandes du Ciel qui en sont l’essentiel, ces demandes auxquelles est subordonnée la grâce divine sur notre monde en détresse : conversion de la Russie ! paix ! règne universel du Cœur Immaculé de Marie et, donné par lui au monde une nouvelle fois, du Cœur Sacré de notre Divin Sauveur et Roi Jésus ! » (...) Ainsi, comme le constatait l’abbé de Nantes, le rappel des volontés de notre Mère au Cœur Immaculé devenait « de plus en plus obsolète, jugé indécent, insolent, et pourquoi pas ? interdit par les autorités romaines ».

LE TRAVESTISSEMENT DU TÉMOIGNAGE DE LUCIE

C’est que, pour le pape Jean-Paul II, la paix du monde dépendait de la liberté religieuse, c’est-à-dire du prétendu droit naturel de l’homme à la liberté sociale en matière religieuse, et non pas de la pénitence et de la dévotion au Cœur Immaculé de Marie. Cela n’empêcha pas quelques prêtres ou religieux, très au fait du message de Fatima, de le supplier encore, en 1986-1987, d’accomplir les demandes de Notre-Dame. Ils le faisaient avec insistance et obstination, parce qu’ils connaissaient la pensée indubitable de sœur Lucie. Mais Jean-Paul II leur répondait non sans agacement : « La consécration est faite. On la recommence tous les matins. » Ce fut dans cette conjoncture qu’il interdit au cardinal Gagnon de se rendre à Coïmbre pour converser avec la voyante : « Ah, non ! s’était exclamé le Pape. Ce n’est pas la peine... La consécration, c’est fini. »
Et pour en finir avec les réclamations, en 1988, la secrétairerie d’État donna ordre à sœur Lucie, aux autorités de Fatima et à plusieurs ecclésiastiques de ne plus " importuner " le Saint-Père avec la consécration de la Russie : « Une consigne arriva de Rome, obligeant tout un chacun à dire et à penser : " La consécration est faite. Le Pape ayant fait tout ce qu’il pouvait, le Ciel a daigné agréer son geste. " »
Le Souverain Pontife exigeait de sœur Lucie qu’elle cesse d’affirmer que l’acte d’offrande du monde du 25 mars 1984 ne répondait pas aux demandes de Notre-Dame de Fatima. Elle fut donc contrainte de soutenir le contraire par un ordre de Jean-Paul II transmis à la voyante par l’intermédiaire du cardinal Casaroli, secrétaire d’État. Dès 1989, ce travestissement du témoignage de la messagère du Ciel fut l’objet d’une campagne médiatique, aux États-Unis et en Europe, pour donner à penser que la perestroïka de Gorbatchev et la chute du mur de Berlin étaient les fruits de la consécration de 1984. Afin d’alimenter cette campagne de presse, les autorités de Fatima diffusèrent plusieurs lettres dactylographiées, portant la signature de sœur Lucie, où il était affirmé que l’acte d’offrande du 25 mars 1984 avait satisfait à la requête de la Vierge de Fatima. Toutefois, ces lettres contenaient de grossières erreurs, ainsi qu’un ensemble de propositions qui falsifiaient les révélations de Notre-Dame. C’est pourquoi, dès l’hiver 1989-1990, nous avons démontré par la critique interne de ces documents, de manière demeurée irréfutée jusqu’à ce jour, leur caractère apocryphe. Malheureusement, (...) comme les mesures prises par le Saint-Office, à la fin des années cinquante, pour maintenir sœur Lucie dans un grand isolement, furent maintenues jusqu’à sa mort, il était impossible d’obtenir d’elle toute la lumière sur le travestissement de son témoignage concernant la consécration de la Russie. (...)" (frère François de Marie des Anges. Extraits de Fatima, Salut du monde p. 339-364).
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Cher Catholique et Français,
Ne croyez-vous donc pas qu'un pape finira pas consacrer la Russie au coeur immaculé de Marie?
Catholique et Français
Merci pour votre petit travail. De "sursaut", il n'y en aura pas car tout est humainement perdu : c'est précisément cela qu'attend Notre-Dame.