16:02
francis49100
37 k
Guérir à tout prix ? - Père Nicolas BUTTET. QU'EST-CE QUE LA SANTE ? PEUT-ON GUÉRIR A TOUT PRIX ? Cette conférence conclu une démarche théologique sur l'homme et sur la santé, laquelle sera reprise …Plus
Guérir à tout prix ? - Père Nicolas BUTTET.

QU'EST-CE QUE LA SANTE ? PEUT-ON GUÉRIR A TOUT PRIX ? Cette conférence conclu une démarche théologique sur l'homme et sur la santé, laquelle sera reprise dans un ouvrage où le Père Buttet interviendra avec, entre autres, Fabrice Hadjadj.
dvdenise
Dans la Chine profonde... Deux missionnaires jésuites autrichiens, le pèreGotsch et le frère Gervasius, vécurent une expérience unique. Gervasius, qui avait accompagné le Professeur Filchner à travers le Tibet et l'Inde, raconte ce fait en 1976.
Un jour, en Chine méridionale, il accompagnait le P. Gotsch qui se rendait chez un mourant de Kaotai. Ils traversèrent à cheval 200 km de montagnes et …Plus
Dans la Chine profonde... Deux missionnaires jésuites autrichiens, le pèreGotsch et le frère Gervasius, vécurent une expérience unique. Gervasius, qui avait accompagné le Professeur Filchner à travers le Tibet et l'Inde, raconte ce fait en 1976.

Un jour, en Chine méridionale, il accompagnait le P. Gotsch qui se rendait chez un mourant de Kaotai. Ils traversèrent à cheval 200 km de montagnes et collines et arrivèrent chez le moribond. Trop tard, celui-ci était déjà mort. Ils reprirent la route après l'enterrement. A mi-chemin, ils rencontrèrent un jeune homme qui semblait les attendre au bord de la route et qui leur demanda de le suivre chez sa mère malade. Ils suivirent ce jeune dans un petit village à 15 km de là.

Dans un logis plus que précaire, une femme se mourait. Voyant le prêtre, elle lui demanda:

- Etranger, tu me répondras la vérité si je te pose des questions ?
- Bien sûr, mère !

- Existe-t-il un Dieu en qui il y a trois personnes ? Existe-t-il une autre vie, un lieu de bonheur pour les bons, et un lieu de terreur pour les mauvais ? Est-il vrai que Dieu est venu sur cette terre pour mourir pour les hommes et leur ouvrir le lieu du bonheur ? Etranger, est-ce que c'est vrai, tout ça ?
Stupéfait, le prêtre lui répondit OUI. Mais de qui cette femme pouvait-elle avoir appris tout cela ?

La femme continua:
- Tu as l'eau avec toi, alors, lave-moi, pour que je puisse aller dans le lieu du bonheur !
Comment savait-elle que le prêtre avait sur lui de l'eau pour les baptêmes ? Son attitude décidée avait quelque chose d'enfantin mais de convaincant. Le père lui expliqua brièvement la liturgie et le sens du sacrement, puis il la baptisa.

La malade, pleine de joie, dit encore:
- Tu as aussi le pain avec toi. C'est un pain spécial parce que Dieu est dedans. Donne-moi de ce pain !
Le prêtre sortit de son sac l'hostie consacrée qu'il portait sur lui. La malade savait qu'il avait "Le Pain" ! Le prêtre lui expliqua le sens du sacrement de l'Eucharistie et la fit communier. Il lui donna aussi les derniers sacrements (la confession des péchés et l'onction des malades). Puis il lui dit:
- Jusqu'à présent, c'est toi qui as posé des questions, maintenant c'est à moi de t’en poser ! De qui as-tu appris les vérités de la foi ? Tu as rencontré des croyants catholiques ou des évangélistes ?
- Non, étranger.
- Alors tu as lu des livres chrétiens ?
- Je ne sais pas lire, étranger, et je ne savais même pas qu'il existait des livres de ce genre;
- Alors, d'où et de qui as-tu reçu cette connaissance de la foi ?
- J'ai toujours pensé que ça devrait être comme ça, et depuis 10 ans j'ai vécu de cette façon. J'ai aussi instruit mes fils de cette façon et tu peux les laver tous (les baptiser)
- Mais tu savais qu'aujourd'hui nous allions passer par ici ?
- Bien sûr ! J'ai vu un homme en songe. C'est lui qui m'a dit d'envoyer mon fils cadet sur la route et d'appeler les deux étrangers qui passeraient. Il m'a dit qu'ils allaient me "laver" pour aller dans le lieu du bonheur après la mort.

Les missionnaires furent profondément touchés. L'attitude de la femme devant la mort était si paisible qu'elle ne laissait nulle place au doute. Avant de partir, les missionnaires lui offrirent une image de saint Joseph, patron des mourants. Remplie de joie, elle s'écria:
- Mais celui-là, je le connais ! Il est venu souvent me visiter. C'est lui qui m'a dit d'envoyer mon fils sur la route pour vous appeler !
Etait-ce un songe, ou St Joseph était-il vraiment venu la visiter en personne ? Elle ne le savait pas. D'ailleurs, le savoir n'avait pas d'importance. L’important était ce que St Joseph avait enseigné à la malade. Les missionnaires apprirent plus tard que la femme était morte cette nuit-là.

(Delarevueallemande “WeiteWelt“ N° 1, Jan. 1976)
dvdenise
La sagesse de Dieu a choisi ce qui n'est rien aux yeux du monde (1 Co 1, 26-31)
Lecture de la première lettre de saint Paul Apôtre aux Corinthiens
Frères,
vous qui avez été appelés par Dieu, regardez bien : parmi vous, il n'y a pas beaucoup de sages aux yeux des hommes, ni de gens puissants ou de haute naissance.
Au contraire, ce qu'il y a de fou dans le monde, voilà ce que Dieu a choisi pour …Plus
La sagesse de Dieu a choisi ce qui n'est rien aux yeux du monde (1 Co 1, 26-31)
Lecture de la première lettre de saint Paul Apôtre aux Corinthiens
Frères,
vous qui avez été appelés par Dieu, regardez bien : parmi vous, il n'y a pas beaucoup de sages aux yeux des hommes, ni de gens puissants ou de haute naissance.
Au contraire, ce qu'il y a de fou dans le monde, voilà ce que Dieu a choisi pour couvrir de confusion les sages ; ce qu'il y a de faible dans le monde, voilà ce que Dieu a choisi pour couvrir de confusion ce qui est fort ; ce qui est d'origine modeste, méprisé dans le monde, ce qui n'est rien, voilà ce que Dieu a choisi pour détruire ce qui est quelque chose, afin que personne ne puisse s'enorgueillir devant Dieu.
C'est grâce à Dieu, en effet, que vous êtes, dans le Christ Jésus, qui a été envoyé par lui pour être notre sagesse, pour être notre justice, notre sanctification, notre rédemption.
Ainsi, comme il est écrit : Celui qui veut s'enorgueillir, qu'il mette son orgueil dans le Seigneur.
1 autre commentaire de dvdenise
dvdenise
Le salut est indépendant de la santé. Aucune religion n'avait inventé un Dieu pauvre et pourtant le mystère de l'amour est là.
Dès qu'on comprend ça, on arrive à comprendre que la vulnérabilité de l'homme devient le lieu par excellence de la rencontre avec Dieu. La toute puissance de la perfection est quelque chose qui finalement écarte de Dieu. Ce Dieu qui se fait vulnérable, vient dans la …Plus
Le salut est indépendant de la santé. Aucune religion n'avait inventé un Dieu pauvre et pourtant le mystère de l'amour est là.

Dès qu'on comprend ça, on arrive à comprendre que la vulnérabilité de l'homme devient le lieu par excellence de la rencontre avec Dieu. La toute puissance de la perfection est quelque chose qui finalement écarte de Dieu. Ce Dieu qui se fait vulnérable, vient dans la vulnérabilité de l'homme, rejoindre l'homme. Il est venu pour la brebis égarée, pour la brebis souffrante.

Aujourd'hui le vulnérable est tué dans le sein de la mère, dans la personne âgée, dans la personne handicapée. On veut tuer le vulnérable, on ne veut plus voir cette vulnérabilité. Cachez-moi de cette vulnérabilité que je ne saurais voir! Et donc je fais tout pour la cacher
et je fais tout pour ne pas paraître vulnérable en quelque sorte, alors que c'est le lien même de l'émergence de l'humanité. C'est dans ses blessures que nous trouvons notre guérison....@10:28