Allah et le viol. 284.

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ALLAH ET LE VIOL.

En islam, les femmes sont si bien toujours suspectes (64.14) qu'en cas de plainte pour viol, Allah a établi nécessaire le témoignage d'hommes seulement, musulmans cela va sans dire, et au nombre de quatre : « Appelez quatre témoins que vous choisirez, contre celle de vos femmes qui ont commis une action infâme. S'ils témoignent enfermez les coupables, jusqu'à leur mort, dans des maisons, à moins qu'Allah ne leur offre un moyen de salut. » (4.15)... On voit dans ce précepte qu'il n'est pas question de l'homme ayant fauté, mais seulement de la femme... Cela en dit long de la considération dont jouit la femme aux yeux d'Allah... comme du sens de la justice d'Allah ! Car quelle femme violée peut présenter quatre hommes témoins de son viol ? Et même si par impossible elle le pouvait, Allah a établi que ce n'était pas à elle de présenter des témoins pour sa défense, mais aux détenteurs du pouvoir : « Appelez quatre témoins que vous choisirez », ce qui leur permet, évidemment, de choisir qui ils veulent... Les violeurs en islam n'ont donc pas trop de souci à se faire... et les femmes qu'à se laisser violer et se taire, car si elles portent plainte, ce sont elles qui se retrouveront condamnées... Mais Allah n'avait pas prévu qu'un jour ces chiens de non-musulmans (8.22,55 ; 9.28 ; 98.6) découvriraient l'ADN --ce qui doit certainement être compté au nombre des miracles du Coran, ce qui a conduit un de ses fidèles disciples, l'imam Abdul Makin, de la banlieue de Londres, à être dernièrement écroué pour viol, avec ses sept complices, jurant leur grand Dieu que pendant ce temps leur imam n'avait pas cessé de prêcher pieusement en leur mosquée...
Ailleurs, le Coran ne cherche même pas à cacher sous d'aussi grotesques et monstrueuses apparences de justice la légitimation du viol, puisqu'Allah et son prophète y affirment chose normale de violer ses esclaves (4.3 ; 23.1-6 ; 70.29-30)... et que les malheureuses soient mariées ne change évidemment rien à l'affaire (4.24). Or, quelle femme, à part celle d'un autre musulman, n'est pas destinée à devenir l'esclave d'un musulman (4.25 ; 8.41,69,70 ; 16.71 ; 23.6 ; 48. 20 ; 33.26,50,52 ; 70.30) ?
Le Coran se ressent si bien de sa composition hasardeuse que s'il établit ici l'enfermement jusqu'à ce que mort s'en suive des femmes réputées fautives, ailleurs il prescrit leur flagellation (24.2). Mais les pieux musulmans préfèrent aujourd'hui les lapider, certainement pour offrir aux victimes le moyen de salut d'Allah le plus approprié, et en référence à un verset aujourd'hui disparu, parce qu'écrit selon Aisha (Sunan Ibn Majah, n°1944) sur un bout de parchemin rapidement mangé par un mouton... Comme quoi, on a beau être Allah et voir sa parole toute puissante être abrogée par un simple mouton (El-Bukhârî 6830 et Muslim 4394)...
Bref, chacun peut apprécier le sens de la justice d'Allah... Comment croire que des femmes puissent vouloir se convertir à un tel Dieu ?
En comparaison, lorsque des juifs amenèrent à Jésus une femme prise en flagrant délit d'adultère, ce qui lui valait aux termes de la Loi de Moïse la lapidation, Jésus lui sauva la vie en invitant celui qui n'avait jamais péché à lui jeter la première pierre, et la malheureuse à ne plus pécher (Jn 8.1-11). Jésus est le vrai Dieu venu non pas pour nous accuser et condamner, mais pour nous sauver. Bienheureux ceux qui savent reconnaître en Lui le vrai Dieu, qui donne Sa vie pour ses enfants (Jn 10.1+), et fuir le Démon qui ne peut cacher son injustice et sa haine des enfants de Dieu !